En apparence, c’est une simple poubelle noire à roulettes. Mais derrière ce banal conteneur se cache en réalité un radar poubelle redoutablement efficace, capable de flasher des véhicules à une vitesse impressionnante. Et il ne laisse personne indifférent, ni les automobilistes, ni les riverains.
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Un radar déguisé qui affole les conducteurs
Installé récemment rue des Rois, à Genève, juste devant le cimetière, ce dispositif invisible à l’œil nu ne cesse de surprendre. Dissimulé dans une poubelle classique, il opère dans une zone limitée à 20 km/h et se déclenche au moindre excès de vitesse. Résultat : il flashe à tout-va, attrapant dans ses filets aussi bien les conducteurs distraits que les véhicules de la mairie.
Le phénomène amuse autant qu’il inquiète : certains habitants se plaisent à observer la scène depuis les terrasses de café. Les flashs sont si fréquents qu’ils ont valu au radar poubelle des surnoms comme « le stroboscope du Macumba » ou « Noël à Central Park », selon la journaliste de la Tribune de Genève. Le quartier semble s’être transformé en salle de spectacle :
« Il devrait lui donner 100 balles, pour la remercier », plaisantent des riverains après qu’un piéton a involontairement sauvé un automobiliste d’un flash.
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Le dispositif, surveillé de près par les autorités
Contrairement à ce que son apparence laisse penser, ce radar poubelle n’est pas laissé sans surveillance. Une camionnette sombre, garée non loin sur une place dédiée aux taxis, sert de base à deux policiers. D’après les habitants, ces agents transmettraient en temps réel les clichés capturés à l’administration des contraventions. Un fonctionnement rapide et bien rodé, qui ne tolère aucune entorse à la procédure.
La rigueur est telle qu’un passant ayant photographié le radar poubelle a été immédiatement interpellé. Il s’est vu menacer d’« une amende de 800 francs et de poursuites s’il ne supprimait pas immédiatement le cliché de son téléphone ».
Radar poubelle : outil de prévention ou stratégie punitive ?
Ce genre de dispositif pose question. D’un côté, certains applaudissent son efficacité et le respect accru des limitations de vitesse. De l’autre, de nombreuses voix dénoncent un procédé trop agressif, voire anxiogène, pour les usagers de la route.
Avec un véhicule sur trois flashé, ce radar poubelle fait polémique. Mais il remet aussi sur la table un débat bien plus large : comment allier sécurité routière et pédagogie sans tomber dans l’excès ou le piège ?
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📊 Ce qu’il faut retenir sur le radar poubelle
| 📌 Points clés | 📋 Détails |
|---|---|
| 🚮 Dispositif camouflé | Radar dissimulé dans une poubelle noire à roulettes, placé dans une zone limitée à 20 km/h |
| 📍 Localisation | Rue des Rois, à Genève, devant le cimetière municipal |
| ⚡ Fréquence des flashs | Environ une voiture sur trois flashée, selon les riverains |
| 👮 Surveillance policière | Deux agents surveillent la zone depuis une camionnette, envoient les infractions au service des contraventions |
| 📵 Alerte sur les photos | Un passant a été menacé d’amende s’il ne supprimait pas une photo du radar |
| 💬 Réactions locales | Les habitants assistent au spectacle et ironisent sur les situations comiques provoquées par les flashs |
| ❓ Controverse | Certains voient un outil utile, d’autres un procédé trop répressif |
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✍️ Écrit par Emmanuelle Raimbault, rédactrice spécialisée en actualités sociales & pouvoir d’achat – 26 avril 2025