Ils imitent les sites de l’État et vous font payer : attention à cette arnaque en plein boom

Internet a révolutionné nos démarches administratives. Mais cette accessibilité s’accompagne d’un revers inquiétant : une explosion des arnaques en ligne. Nos informations personnelles — nom, mail, coordonnées bancaires — sont devenues une cible. Par ailleurs, les escrocs exploitent ces données obtenues via du phishing, afin de les revendre sur le dark web. Ou plus simplement réaliser des prélèvements non autorisés.

Dans une autre mesure, d’autres méthodes, bien qu’à la limite de la légalité, s’installent dans le paysage numérique. Comme c’est le cas avec des sites privés qui imitent l’apparence des services publics, comme la Caf ou l’Assurance maladie. Ainsi, ils proposent des prestations payantes… alors que le site officiel les délivre gratuitement. Cette pratique, jugée trompeuse, a d’ores et déjà fait l’objet de signalements auprès des autorités.

Arnaques : Comment éviter les faux sites administratifs

Le réflexe à avoir : vérifier l’URL. Car si les logos, les couleurs et l’apparence générale peuvent être copiés, le nom de domaine trahit souvent l’imitation. Voici les exemples les plus fréquents de dérives identifiées comme de potentielles arnaques :

  • Carte Vitale (duplicata, mise à jour)
    Site officiel : ameli.fr
    Dérive constatée : site carte-vitale-fr.com facturant 29 € pour un PDF
  • Permis de conduire
    Site officiel : ants.gouv.fr
    Dérive constatée : plateformes d’assistance proposant le suivi à 49 €
  • Acte de naissance ou de mariage
    Site officiel : service-public.fr ou mairie
    Dérive constatée : sites privés proposant un envoi postal contre 24 €
  • Simulation ou demande d’APL
    Site officiel : caf.fr
    Dérive constatée : formulaires payants, récupération des données personnelles
  • Changement d’adresse
    Site officiel : service-public.fr (via La Poste)
    Arnaque constatée : sites premium facturant jusqu’à 59 € pour une simple redirection

Ces sites offrent parfois une prestation réelle (aide à la saisie, envoi postal). Ceci dit, ils ne précisent pas toujours que l’option gratuite existe sur les sites publics. En outre, c’est précisément ce flou qui leur permet d’exister. En outre, une bonne partie d’entre eux ont déjà été fermés. Néanmoins, ces derniers reviennent fréquemment sur le devant de la scène, via d’autres noms de domaine.

  • Cependant, que faire si vous avez payé ?

Vous pouvez dans certains cas demander un remboursement. À défaut, signalez le site à SignalConso ou auprès de la DGCCRF. Pensez à conserver toutes les preuves (mails, captures, relevés) pour appuyer votre démarche.

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