15 heures d’activités hebdomadaires : ce qui change pour les bénéficiaires du RSA en 2025

En 2025, le RSA impose une inscription à France Travail et 15 heures d’activités hebdomadaires. Cette réforme vise la réinsertion mais soulève des débats sur ses contraintes administratives.

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Le Revenu de Solidarité Active, ou RSA, est une aide sociale qui garantit un minimum de ressources aux personnes les plus précaires. Y compris celles sans revenus. Toutefois, elle est soumise à des conditions strictes. Dont un critère d’âge : avoir au moins 25 ans. Cette année, une réforme majeure entre en vigueur. Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, les règles d’attribution et les obligations des bénéficiaires changent radicalement.

Quels changements apporte la réforme du RSA ?

Depuis le début de l’année, les bénéficiaires du RSA doivent obligatoirement s’inscrire auprès de France Travail. Jusqu’à présent, seuls 40 % des bénéficiaires remplissaient cette obligation. Désormais, cela représente 1,2 million de personnes supplémentaires dans les effectifs de France Travail.

Chaque bénéficiaire sera accompagné par un conseiller et réparti dans des catégories allant de A (nouveaux inscrits) à F (personnes en réinsertion professionnelle). Une catégorie G a été créée pour l’occasion. En effet, elle concentre l’ensemble des nouveaux inscrits par la réforme. Par ailleurs, une nouveauté marquante fait son entrée : ils doivent dorénavant consacrer 15 heures hebdomadaires à des activités déterminées avec leur conseiller.

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Les 15 heures d’activités hebdomadaires : en quoi consistent-elles ?

France Travail précise que ces 15 heures ne sont pas une condition obligatoire pour recevoir le RSA. Elles font partie d’un contrat d’engagement élaboré avec l’organisme référent. Cela prend en compte les situations particulières de chaque bénéficiaire. En 2024, cette mesure a été testée sur 70 000 bénéficiaires dans 49 départements. Les résultats montrent que 54 % d’entre eux ont pu réaliser ces heures, et 25 % ont trouvé une voie de réinsertion grâce à ces activités.

Toutefois, le ministère du Travail souligne les limites de ce dispositif :

« La contrainte administrative de traçabilité des 15-20 heures est difficile à justifier et peut affecter la relation de confiance avec les bénéficiaires, voire conduire certains à renoncer au RSA. »

Enfin, cette réforme engendre des coûts importants liés à l’accompagnement des bénéficiaires. Ces coûts varient entre 600 et 4 000 euros, selon les besoins et les publics concernés.

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Sources : francebleu.fr

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