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Sur X, un internaute s’indigne : « L’art de se foutre de la gueule des gens. » Cette réaction accompagne une photo prise dans un magasin Leclerc de Vitry-le-François. L’étiquette, datée du 17 décembre 2024, concerne une viande d’agneau. L’origine et le lieu d’abattage mentionnent la Nouvelle-Zélande, mais le logo « viande bovine française » apparaît clairement. « Bug informatique ou vérité dérangeante », questionne un autre internaute.
La viande mal étiquetée : problème qui se répète
Ce n’est pas la première fois qu’une telle incohérence est relevée. En février, le même supermarché avait déjà été pointé du doigt. Un client avait publié une étiquette de bavette où le lieu d’abattage mentionnait l’Irlande, tandis que le logo « Viande bovine française » y figurait.
Michel-Édouard Leclerc annonce sur France info : » Je suis patriote ,100% de la viande de porc fraîche de notre marque distributeur est française. » tout comme « 100% de la viande de bœuf »………….😡 pic.twitter.com/Hl5iUSEeCZ
— PILORE (@pilore34000) February 5, 2024
Le lendemain, l’enseigne avait réagi : « il s’agit d’une erreur d’étiquetage avec une nouvelle balance du magasin. Cela a été rapidement corrigé. » Pourtant, dix mois plus tard, le problème persiste, semant la confusion. « Au final, l’erreur est-elle dans l’origine ou dans l’usage du logo ? » se demandent les internautes.
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Des doutes croissants chez les consommateurs
Sur les réseaux sociaux, les Français expriment leurs frustrations.
« C’est comme les canards, ils sont nés en France puis envoyés en Bulgarie et Roumanie pour être élevés, engraissés et renvoyés en France pour être abattus… et sur l’étiquette ça sera : viande française. », s’agace un twittos.
D’autres préfèrent relativiser :
« Ils ont simplement dû oublier de supprimer le logo. »
Mais ces explications peinent à convaincre. En février dernier, TF1 avait enquêté sur cette affaire. Le logo « viande bovine française » exige que les animaux soient nés, élevés, abattus et transformés en France. Pourtant, selon l’Interbev, le logo avait été apposé à tort sur une viande d’origine irlandaise. Cette pratique, même si elle est involontaire, peut être considérée comme trompeuse. Si une erreur isolée peut être excusée, la répétition agace :
« Pauvres éleveurs Français », « C’est une escroquerie », voilà ce que les clients énervés ont twitté.
Vers une consommation de viande plus responsable
Face à ces polémiques, certains appellent à privilégier les circuits courts.
« Évitez d’acheter de la viande dans les supermarchés mais dans les petits commerces dont on connaît les lieux d’approvisionnement locaux ou certifiés français », recommande une internaute.
Une autre ajoute :
« Moi je ne vais plus en grande surface pour ma viande, juste dans des fermes. »
Ce choix, bien que louable, reste difficile pour une partie des consommateurs. Pourtant, il met en lumière l’urgence d’une plus grande transparence dans l’étiquetage de la viande et d’une meilleure information pour les acheteurs.
C’est ce que je fais, ma viande jamais chez Leclerc !
— Josette PETIT (@JosettePETIT14) December 28, 2024