Moteur diesel en danger ? Voici les gestes à ne plus faire

Le début des années 2000 a marqué un véritable âge d’or pour les moteurs diesel. Cela s’explique en grande partie par l’influence des différents lobbys, qui ont largement contribué à la démocratisation de cette motorisation. En effet, le prix d’un moteur diesel reste encore aujourd’hui inférieur à celui d’un moteur essence. Il est aussi réputé pour sa consommation plus faible et son couple avantageux.

Cela dit, le diesel présente un défaut souvent invisible mais très dommageable. Il a tendance à libérer dans l’atmosphère une grande quantité de microparticules, bien plus qu’un moteur essence classique. Pour lutter contre cette pollution, les constructeurs ont mis en place le système AdBlue, même si celui-ci fait débat.

Les puristes reprochent à ce dispositif d’entraîner une perte de fiabilité pour des moteurs réputés pour leur robustesse. Alors même que le diesel s’avère justement connu pour avaler les kilomètres sans broncher. Mais au-delà de la mécanique, son utilisation devient de plus en plus limitée en milieu urbain avec les restrictions Crit’Air.

De plus, les moteurs diesel ne sont pas faits pour tous les usages. Il existe des terrains où ils n’excellent pas. On fait le point sur les bonnes pratiques à adopter pour préserver cette motorisation.

Comment conserver son moteur diesel en bon état ?

Avoir un moteur diesel implique de suivre certaines règles d’entretien. Sans cela, les avantages du diesel peuvent rapidement s’évaporer. Première règle : respecter le temps de chauffe. Celui-ci est généralement indiqué par une icône sur le tableau de bord. En roulant trop tôt, vous prenez le risque de détériorer le moteur.

Il faut aussi éviter la surcharge moteur, qui peut précipiter sa dégradation. Le moteur diesel est conçu pour rouler longtemps, à rythme constant. Le limiter à des trajets urbains courts est une erreur fréquente. Non seulement cela use plus rapidement les composants, mais cela empêche aussi les systèmes de dépollution de s’activer correctement.

Par exemple, le filtre à particules a besoin de temps pour monter en température. Sur de courts trajets, il ne fonctionne pas pleinement et se sature rapidement. Cela mène à des pannes coûteuses à éviter.

Enfin, les révisions régulières sont indispensables. L’entretien de base joue un rôle crucial dans la longévité de votre moteur. Il faut donc veiller à suivre le calendrier constructeur et à ne pas négliger les vidanges ou changements de filtres.