Stationnement, radars, PV : les Français paient 2,5 milliards d’euros

Le 27 octobre 2003 reste une date symbolique dans l’histoire de la sécurité routière française. Ce jour-là, selon le site de la sécurité routière, le tout premier radar fixe était inauguré. À l’époque, la France faisait figure de mauvais élève en Europe en matière de sécurité sur les routes. Plus de deux décennies plus tard, les radars se sont multipliés de manière exponentielle.

La technologie a également évolué. Désormais, on retrouve des radars de feux rouges, des radars de tronçon, et bientôt, des appareils capables de détecter l’usage du téléphone au volant ou encore le non-respect des distances de sécurité. Une avancée qui, si elle pousse à la prudence, s’accompagne aussi de sanctions financières sévères.

Radars, stationnement, PV : une manne qui pèse lourd pour les automobilistes

Car oui, au-delà de leur vocation sécuritaire, les radars représentent une ressource budgétaire importante pour l’État. En 2024, selon la Cour des comptes, les amendes issues des radars ont rapporté pas moins de 2,5 milliards d’euros. Ce qui représente 500 millions de plus qu’en 2023. Une hausse qui confirme l’intention des autorités de poursuivre le déploiement massif de ces dispositifs.

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Voici la répartition des 42,56 millions d’amendes enregistrées en 2024 :

  • 14,1 millions d’amendes issues des radars automatiques (-16%)
  • 11,7 millions de PV électroniques (-10%)
  • 465 000 amendes forfaitaires délictuelles (+30,2%)
  • 16,3 millions d’avis de paiement pour forfaits post-stationnement (+19,7%)

À noter que les amendes de stationnement ne voient pas intégrées au calcul des 2,5 milliards. En effet, elles sont perçues directement par les collectivités locales. En outre, leur montant est estimé à 452 millions d’euros pour l’année 2024, avec 16,3 millions de PV dressés.

Mais malgré ce bilan record, les recettes ont été en deçà des attentes initiales de l’État. En cause, de nombreux actes de vandalisme ayant visé les radars. Toutefois, le déploiement massif des voitures-radars en 2025 devrait relancer la machine à verbaliser… et continuer à peser sur le portefeuille des conducteurs.

Sources : autoplus.fr

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