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L’affaire des airbags Takata prend une tournure dramatique en France. À l’origine d’un rappel mondial majeur, ces équipements défectueux continuent de semer l’inquiétude chez des millions de conducteurs. Ainsi, un décès récent relance l’alerte sanitaire et pousse le gouvernement à durcir les mesures.
Airbags Takata : un défaut mortel au cœur d’un scandale mondial
Derrière le nom Takata se cache l’un des plus grands scandales de sécurité automobile de la dernière décennie. Depuis 2013, plus de 50 millions de véhicules ont été rappelés selon le journal Le Monde. Parmi les marques concernées, on retrouve Audi, Citroën, Mercedes, ou encore Peugeot. En raison d’un défaut gravissime. En effet, les airbags peuvent exploser spontanément à cause d’une usure interne liée à l’humidité et la chaleur.
De fait, cette défaillance transforme un élément de sécurité en véritable danger de mort. Les airbags peuvent projeter des éclats métalliques à grande vitesse lors du déploiement. Provoquant de graves blessures, voire des décès chez les passagers avant. Par ailleurs depuis 2016, 17 victimes ont été recensées. Ce qui a entraîné des rappels massifs par des constructeurs comme Citroën, Mercedes ou encore Audi.
En France, ces rappels s’avèrent régulièrement relayés sur le site RappelConso, et relayés par les marques. Mais selon les autorités, certains particuliers ne mesurent pas encore la gravité de la situation.
Un drame à Reims relance l’alerte : le gouvernement impose une immobilisation immédiate
Le mardi 11 juin, un conducteur a trouvé la mort à Reims après l’explosion de l’airbag Takata de sa Citroën C3. Ce véhicule faisait l’objet d’un rappel depuis plusieurs mois. En outre, cette nouvelle tragédie a poussé le gouvernement à agir fermement.
À lireVacances en vue ? Ce piège à 135 € d’amende et voiture bloquée peut tout gâcherPhilippe Tabarot, ministre des Transports, a annoncé le 17 juin une mesure exceptionnelle. Toutes les Citroën C3 et DS3 concernées par le rappel sont désormais soumises à une interdiction de circuler. Cette disposition, baptisée Stop Drive, est prise en concertation avec le constructeur Citroën.
Les propriétaires se voient invités à vérifier si leur voiture se trouve concernée via le site officiel du ministère de la Transition écologique. De son côté, Stellantis (maison-mère de Citroën) précise que 481 000 véhicules ont fait l’objet d’une prise charge, soit environ 70 % du parc concerné.
Mais les autorités appellent à la vigilance : les voitures non encore réparées présentent un risque immédiat pour les occupants. Les automobilistes concernés doivent contacter sans délai leur concessionnaire pour mise en sécurité.