Avoir une voiture implique bien plus que simplement la conduire. Entre le contrôle technique, l’assurance ou encore l’entretien régulier, les frais s’accumulent rapidement. Mais un élément, souvent oublié, peut pourtant vous coûter cher : la plaque d’immatriculation.
Depuis le 15 avril 2009, la France a adopté un nouveau système d’immatriculation. Désormais, les plaques ne changent plus lorsque le propriétaire revend le véhicule. Aussi, leur codification a également été revue, interdisant certaines lettres comme O, I et U, trop proches visuellement de 0, 1 et V.
Mais avant cette réforme, une autre évolution réglementaire avait déjà marqué les esprits dans les années 90. Et aujourd’hui, conserver une ancienne plaque noire sur un véhicule non éligible peut vous exposer à une amende inattendue.
Rouler avec une plaque noire : dans quels cas est-ce interdit ?
Avant 1993, les véhicules circulaient avec des plaques noires à caractères blancs. Mais à partir de cette date, les normes ont évolué : plaque blanche à l’avant, plaque jaune à l’arrière. Puis, depuis 2009, les deux plaques sont devenues blanches avec caractères noirs.
Pourtant, il n’est pas rare de voir encore ces immatriculations d’ancienne génération sur des véhicules qui ne sont pas si vieux. Et c’est là que la réglementation intervient.
À lireVacances en vue ? Ce piège à 135 € d’amende et voiture bloquée peut tout gâcherLa plaque noire ne se trouve autorisée que si le véhicule répond à deux critères :
- Avoir plus de 30 ans
- Avoir la mention « véhicule de collection » inscrite sur la carte grise (case Z.1)
Sans cette mention, le contrôle technique est considéré comme non valable. Et vous risquez une amende de 135 euros en cas de contrôle routier. Une somme non négligeable, surtout pour une infraction évitable.
Un simple détail visuel peut donc avoir un impact réel sur votre budget. Si votre véhicule ne remplit pas les conditions, mieux vaut changer vos plaques sans attendre pour éviter les mauvaises surprises.