L’une des conditions indispensables pour obtenir le permis de conduire est la réussite à l’examen du Code de la route. Ce socle de règles permet aux usagers de circuler sans danger. Pourtant, même les conducteurs expérimentés peuvent se faire piéger par certaines subtilités. Notre mémoire n’est pas infaillible, et certains panneaux ou règles de priorité peuvent nous échapper.
Les choses se compliquent d’autant plus que la signalisation évolue. Un exemple frappant est le panneau B9b : autrefois réservé à l’interdiction de circuler pour les cyclistes, il s’applique aujourd’hui également aux engins de déplacement personnel motorisés (EDPM), comme le rappelle le média Presse-citron. Dans ce contexte, un petit rafraîchissement des règles s’impose. Cela permet d’éviter les erreurs… et les amendes !
Priorité sur la route : les erreurs que font même les bons conducteurs
La première règle à retenir est simple : en l’absence de panneau, c’est priorité à droite. Cette règle de base est ensuite précisée par la signalisation verticale et horizontale. Dans certaines intersections dangereuses, un panneau triangulaire à liseré rouge et croix noire signale une priorité à droite explicite.
À lireVacances en vue ? Ce piège à 135 € d’amende et voiture bloquée peut tout gâcherLes panneaux « STOP » et « Cédez le passage » imposent des comportements différents : le STOP oblige à marquer l’arrêt, ce qui n’est pas le cas du second. Ce sont deux panneaux clés du Code.
La France compte plus de 42 986 ronds-points, ce qui en fait le pays le plus équipé au monde. D’ailleurs, dans les carrefours giratoires, la règle est claire : vous n’avez la priorité qu’une fois engagé dans le rond-point. Mais certains cas restent source de confusion…
- Sortie de garage
- Aire de stationnement
- Chemin de terre
Dans tous ces cas, vous devez céder le passage, même si vous êtes sur la route principale.
Autre point à ne pas négliger : les véhicules prioritaires. Effectivement, les services de police, de gendarmerie, les douanes, les pompiers, les unités de déminage, les unités mobiles hospitalières ou encore les véhicules du ministère de la Justice transportant des détenus bénéficient d’une priorité absolue en cas d’utilisation de leur gyrophare.
En cas de refus de priorité, l’amende est salée : 135 € d’amende et retrait de 4 points sur le permis. Mieux vaut donc rester vigilant, même avec plusieurs années de conduite au compteur !