ZFE supprimées : êtes-vous concerné par la fin des restrictions ?

ssion deCette nouvelle avait fait l’effet d’un coup de tonnerre. En effet, au 1er janvier 2025, plusieurs grandes agglomérations françaises, comme le Grand Paris ou Lyon, devaient basculer en ZFE.

Derrière cet acronyme de zone à faibles émissions se cachait une réalité difficile pour les ménages les plus modestes. Cette mesure excluait tous les véhicules portant la vignette Crit’Air 3 de la circulation dans ces zones.

Sur le papier, la mesure semblait logique pour améliorer la qualité de l’air dans les grandes villes. Mais sur le terrain, elle se heurtait à une autre réalité : l’urgence économique que vivent de nombreux Français. Pour continuer à circuler, des milliers de conducteurs auraient dû changer de véhicule, souvent sans en avoir les moyens.

En réponse, l’État avait mis en place le leasing social, permettant l’accès à une voiture électrique à petit prix. Malgré cela, la colère montait et la mesure restait très contestée.

Mais tout a basculé le mercredi 28 mai. L’Assemblée nationale a voté l’abrogation des ZFE. Cette proposition, portée par Les Républicains et le Rassemblement National, a été adoptée avec 98 voix contre 51.

ZFE supprimées : ce que ça change vraiment pour votre voiture

Concrètement, les ZFE étaient appliquées de manière très inégale selon les villes. Que ce soit en termes d’horaires ou de Crit’Air concernés. Malgré ce flou, les députés ont voté pour leur suppression générale.

Mais ce vote soulève plusieurs questions. À l’origine, les ZFE visaient à respecter les normes européennes sur la pollution de l’air. Pour accompagner cette politique, Bruxelles avait prévu un financement massif : 40 milliards d’euros d’ici à 2026.

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En outre, ces aides servaient notamment à encourager l’achat de véhicules propres et à soutenir le leasing social. Avec la suppression de ce dispositif, la France rompt avec ses engagements européens, ce qui pourrait entraîner des sanctions.

En cas de désengagement, Paris pourrait devoir rembourser certaines aides déjà touchées ou perdre l’accès à de futurs financements environnementaux.

À noter que la suppression des ZFE n’est pas encore définitive. Selon BFMTV le projet de loi complet, dont ce texte fait partie, est encore en débat à l’Assemblée. Il reste plus de 600 amendements à examiner, ce qui pourrait tout remettre en question.

En résumé, même si la fin des ZFE semble proche, elle n’est pas encore actée. Les automobilistes peuvent souffler un peu, mais les enjeux politiques et écologiques restent très présents.

Sources : cnews.fr

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