Avoir une voiture coûte cher. Mais au-delà de cette évidence, il existe différentes solutions pour amortir le coût d’un véhicule. Parmi elles, le célèbre leasing. Pour les non-initiés, voici comment cela fonctionne : le leasing est une forme de location avec ou pas option d’achat, qui permet de louer une voiture moyennant un loyer mensuel.
C’est comparable à un forfait mobile. En outre, à la fin du contrat, vous pouvez soit racheter le véhicule à prix réduit. Soit repartir sur un nouveau contrat avec un autre modèle. Ainsi, ce mécanisme offre une opportunité concrète aux ménages modestes qui souhaitent remplacer leur ancienne voiture par un modèle plus récent.
Et pour cause : de nombreuses agglomérations comme le Grand Paris ou Lyon sont désormais en zone à faibles émissions (ZFE). De facto, cela exclut automatiquement les véhicules dotés de la vignette Crit’Air 3. C’est-à-dire les voitures les plus anciennes. Dans ce contexte, l’État relance son dispositif phare : le leasing social.
Le leasing social fait son retour en 2025 avec une formule revue
Ce dispositif n’est pas nouveau. En effet, en 2024, il avait rencontré un tel succès que le gouvernement avait dû interrompre les demandes pour éviter un dépassement budgétaire. Toutefois, le retour du leasing social s’avère prévu pour la rentrée 2025,
En effet, ce sont désormais les certificats d’économies d’énergie (CEE) qui soutiendront le projet. Un mécanisme habituellement destiné aux travaux de rénovation énergétique. Ces certificats sont proposés par tous les fournisseurs d’énergie, ce qui signifie que le leasing social reposera sur des financements partiellement privés.
À lireVacances en vue ? Ce piège à 135 € d’amende et voiture bloquée peut tout gâcherComme en 2024, 50 000 foyers pourront bénéficier de cette mesure. D’ailleurs, les conditions sont alléchantes : 100 euros de mensualité pour une voiture citadine, 150 euros pour un modèle familial. De plus, la subvention maximale pourra atteindre 11 380 euros par voiture.
Le lien avec les ZFE reste central : sur les 50 000 véhicules disponibles, 5 000 seront spécifiquement réservés aux foyers vivant en zone à faibles émissions. Une manière claire de soutenir les ménages impactés par les restrictions de circulation tout en accélérant la transition vers l’électrique.