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Liberté, vitesse, passion : voilà trois mots qui résonnent particulièrement aux oreilles des aficionados de voitures. Cependant, la démocratisation de l’automobile repose avant tout sur son aspect utilitaire. En effet, elle a révolutionné notre manière de concevoir les distances. Aujourd’hui, parcourir des centaines de kilomètres en une seule journée est devenu courant, alors qu’autrefois, cela relevait de l’exploit. En revanche, qui dit vitesse, dit aussi risque d’accident. La France a longtemps été l’un des mauvais élèves en Europe en matière de sécurité routière. Pour y remédier, les radars et les limitations de vitesse se sont multipliés. Mais ce n’est pas tout. Les avancées en matière de sécurité automobile, comme les ceintures de sécurité 3 points ou les airbags, ont également contribué à préserver la vie des occupants. Cependant, une nouvelle règle concernant nos voitures pourrait bien faire grincer des dents.
Une nouveauté dans nos voitures qui fait débat
Depuis le 1ᵉʳ juillet 2024, toutes les nouvelles voitures doivent être équipées de série d’une assistance intelligente à la vitesse (ISA). Grâce à un système combinant GPS et caméras, ces véhicules peuvent lire les limitations de vitesse affichées sur la route et avertir l’usager en cas de dépassement. Si cette technologie semble prometteuse sur le papier, elle soulève plusieurs points de frustration pour les automobilistes.
En effet, l’ISA ne se limite pas à signaler les excès de vitesse. Elle peut aussi brider la puissance du moteur en cas de dépassements trop fréquents. Ou rendre la pédale d’accélérateur plus dure à actionner. À peine installée, mais déjà fustigée pour son côté intrusif. Les conducteurs qui y voient une atteinte à leur liberté de conduite.
Un dispositif pour la sécurité routière
Ce système s’inscrit dans le cadre du plan « Vision Zéro », dont l’objectif est de parvenir à zéro mort sur les routes d’ici à 2050. Actuellement, selon les données de la Sécurité routière, 59 % des décès et 48 % des blessés graves surviennent sur des routes hors agglomération. Cette technologie vise à réduire ces chiffres de manière significative.
Si l’objectif de sécurité est louable, la mise en œuvre de l’ISA ne manquera pas de provoquer des débats sur la place des technologies dans la conduite et sur la préservation de l’autonomie des automobilistes.