Caisse d’Épargne : votre agence va-t-elle disparaître ?

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La Caisse d’épargne adapte son réseau d’agences face à la montée des services en ligne. Dans plusieurs régions, des points de vente traditionnels vont disparaître ou être fusionnés. Cette réorganisation vise à mieux correspondre aux usages actuels des clients. D’ici à 2026, une soixantaine d’agences changeront de statut ou fermeront leurs portes.

Centre-Val de Loire : le Loiret en première ligne

Dans le Centre-Val de Loire, 21 agences Caisse d’épargne seront concernées. Le département du Loiret subit le plus de mouvements. Dordives, Nogent-sur-Vernisson, Châtillon-sur-Loire et Cléry-Saint-André fermeront bientôt.

À Orléans, l’agence Grand Villiers est aussi touchée. En Eure-et-Loir, Chartres Petits Clos et Nogent-le-Rotrou figurent sur la liste. D’autres sites comme Gallardon et Senonches seront fusionnés.

En Indre-et-Loire, les fermetures concernent Avoine, Richelieu et Tours Beaujardin. Enfin, dans l’Indre, Chabris et La Châtre fermeront, tout comme Dun-sur-Auron dans le Cher.

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Caisse d’épargne : 14 agences disparues pour les Pays de la Loire

En mars dernier, la Caisse d’épargne Pays de Loire a annoncé la fermeture de 14 points de vente. Ce sont surtout des petites agences rurales.

En Bretagne, les agences de Guilers, Bannalec, Hennebont et Rennes Kennedy seront regroupées. Dans le Maine-et-Loire, les agences de Durtal et de Clairefontaine fusionneront avec des établissements voisins.

En Loire-Atlantique, à Donges et au Pellerin, les points de vente laisseront la place à des agences plus grandes. Nantes Pont-Morand continuera d’accueillir les clients. Des « regroupements » plutôt que des suppressions

Plutôt que de parler de fermetures, la Caisse d’épargne évoque des « regroupements ». Ainsi, les agences à proximité se rapprochent, dans un rayon moyen de 9 km. L’idée est de mutualiser les ressources.

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Ces fusions doivent garantir une continuité de service. Les conseillers restent accessibles, mais dans des locaux plus grands. Les clients bénéficient de créneaux élargis et d’un accueil mieux équipé.

La digitalisation au cœur du changement

Selon Julien Nègre, membre du directoire de la Caisse d’épargne, les usages évoluent. En 2013, 50 % des clients privilégiaient l’agence. En 2023, 85 % passent par le téléphone ou le mail.

Par ailleurs, 98 % des virements se font en autonomie sur l’espace en ligne. Cette tendance explique la réduction du nombre d’agences physiques.

Enfin, maintenir de petites structures devient difficile. Un arrêt maladie d’un salarié peut obliger une agence à fermer ses portes pour la journée.

Sources : moneyvox.fr

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