Le marché de la voiture électrique continue de diviser. Si les promesses écologiques séduisent, les chiffres de vente déçoivent. En cause : des véhicules jugés trop chers et un manque de visibilité sur leur fiabilité à long terme.
En outre, le problème est accentué par un réseau de bornes de recharge encore trop faible. Loin… Très loin derrière la myriade de celui des stations essence. Et du côté des passionnés, nombreux sont ceux à préférer encore le plaisir de conduite de la voiture thermique. Bien que celui-ci s’avère dommageable pour la planète.
Le gouvernement avait pourtant mis les moyens pour accélérer la transition. Dans cette veine, les ZFE devaient se charger d’enfoncer le clou. Mais face aux contraintes budgétaires, il avait réduit les bonus écologiques. Aujourd’hui, changement de cap : une revalorisation se prépare pour cet été, à la surprise générale.
Le bonus écologique des voitures électriques en hausse dès juillet
Le bonus écologique se trouve modulé selon votre niveau de revenus, réparti par déciles. D’ailleurs, avec cette nouvelle revalorisation, voici ce qui devrait changer :
- Déciles 1 à 5 : aide portée à 4 200 € au lieu de 4 000 €
- Déciles 6 à 8 : également 4 200 €, contre 3 000 € auparavant
- Déciles 9 et 10 : aide de 3 100 €, contre seulement 2 000 € aujourd’hui
Cette hausse vise à relancer les ventes des voitures électriques. Tout en maintenant une logique sociale. Mais comment l’État finance-t-il cette relance ?
À lireBudget serré à la retraite ? Voici des idées simples pour gagner plus chaque moisComme pour le leasing social prévu pour la rentrée 2025, l’exécutif va s’appuyer sur les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE). Ce dispositif, financé par les fournisseurs d’énergie, permet d’injecter des fonds sans puiser dans le budget public. Lesquels étant sérieusement en berne.
Ce nouveau modèle de financement doit entrer en vigueur dès le 1ᵉʳ juillet. Une bonne nouvelle pour ceux qui envisagent de passer à l’électrique dans les mois à venir.