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Bonne nouvelle pour les retraités : à partir de janvier 2025, les pensions de base augmenteront de 2,2 %, conformément à l’indexation sur l’inflation. Cette revalorisation, bien qu’attendue, arrive dans un contexte économique souvent difficile. Elle permettra de préserver le pouvoir d’achat des retraités, particulièrement exposés à la hausse des prix. Pour beaucoup, cette mesure est une bouffée d’oxygène dans leur budget. Mais ce n’est pas tout. Une autre opportunité pourrait diminuer les impôts des nouveaux retraités : une démarche simple, mais méconnue, liée à la déclaration de revenus. Pour en profiter, suivez le guide !
Une petite case qui pourrait alléger vos impôts
Vous avez récemment pris votre retraite ? Cette case bien spécifique de votre déclaration de revenus pourrait réduire de façon significative vos impôts. Elle concerne l’indemnité de départ à la retraite. Qu’elle soit volontaire (à partir de l’âge légal de 64 ans) ou imposée par l’employeur (souvent après 70 ans).
Dans ce dernier cas, l’indemnité est généralement plus avantageuse et perçue en une seule fois, contrairement à la pension versée mensuellement. Cependant, ces primes sont soumises à l’impôt sur le revenu et aux cotisations sociales, ce qui peut alourdir considérablement votre facture fiscale.
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Cette formalité s’avère très rentable
Pour éviter ce problème, pensez à remplir la case 0XX de la rubrique « Revenus exceptionnels ou différés » sur votre déclaration 2025 si vous êtes parti en 2024. Cette démarche permet de séparer l’indemnité des revenus réguliers, limitant ainsi une imposition excessive. Attention, ne l’incluez pas dans vos revenus habituels (case 1AJ de la rubrique « Traitements et salaires »). Ce petit ajustement peut faire une grande différence sur vos impôts.
Un quotient avantageux au niveau fiscal
L’allégement fiscal fonctionne grâce au système du quotient. Un mécanisme conçu pour les revenus exceptionnels. Si le terme semble technique, son application reste simple. Au lieu d’ajouter toute la prime à vos revenus annuels, le calcul s’appuie seulement sur un quart de cette somme. L’impôt est ensuite recalculé, puis ajusté en multipliant par quatre la différence entre les deux montants.
En clair, cela réduit l’impact fiscal en lissant cet « extra » sur votre feuille d’impôts. Par exemple, un retraité avec un revenu imposable de 50 000 euros et une indemnité de 16 000 euros verrait son impôt passer de 4 392 euros à 4 049 euros, soit une économie de 343 euros sur ses impôts.