Vers la suppression de jours fériés ? Le plan choc de Bayrou pour combler le déficit

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Les finances publiques sont dans le rouge : pour François Bayrou, « la dette est une malédiction sans issue ». En présentant sa trajectoire budgétaire 2026, le Premier ministre fixe un cap clair : réduire le déficit à 4,6 % du PIB et économiser 43,8 milliards d’euros. Travail supplémentaire, gel des barèmes et coup de rabot sur plusieurs postes : zoom sur des annonces qui vont toucher ménages, entreprises et collectivités.

Travailler plus : deux jours fériés sur la sellette d’après François Bayrou

Le chef du gouvernement juge que le pays manque d’heures travaillées. Il propose donc de supprimer deux jours fériés. Ainsi, il cite le 8 mai et le lundi de Pâques, afin de « rapporter plusieurs milliards » sans relever les impôts. La discussion reste ouverte à d’autres dates, mais le message est lancé : « toute la nation travaille plus ».

Gel général en 2026 : impôts, prestations et retraites

Pour contenir la dépense, 2026 deviendra une « année blanche ». Les barèmes de l’impôt sur le revenu et de la CSG ne seront pas indexés, tout comme les allocations et les pensions.

« On aura exactement le même montant des retraites pour chaque pensionné que celles qu’on avait en 2025 », prévient-il.

Même principe pour l’ensemble des aides sociales : « il n’y aura pas d’exception ».

Bayrou veut mettre les collectivités et la santé à contribution

Les territoires devront aussi serrer la ceinture : 5,3 milliards d’économies exigés, soit 13 % de l’effort total. Côté santé, la franchise annuelle sur les médicaments passera de 50 à 100 euros et le statut des affections longue durée sera revu pour que ne soient plus remboursés les traitements « sans lien » avec la pathologie.

Solidarité et lutte contre la fraude

François Bayrou évoque une « contribution de solidarité » visera « les plus hauts revenus » afin d’assurer que l’effort reste équitable. En parallèle, un projet de loi anti‑fraude sociale et fiscale arrivera à l’automne, ciblant notamment les niches utilisées « par les ménages les plus aisés et les grandes entreprises ».

Entreprises, paiement, colis, négociations : les autres annonces de François Bayrou

Les firmes payant leurs fournisseurs en retard risqueront désormais jusqu’à 1 % de leur chiffre d’affaires. Pour défendre le commerce local, une taxe sur les « petits colis » importés reste évoquée. Enfin, deux chantiers demeureront ouverts avec les partenaires sociaux : l’assurance chômage et le droit du travail, afin de « faciliter les recrutements » et dynamiser l’emploi.

Avec ces mesures, François Bayrou espère montrer que chacun doit participer au redressement. Reste à savoir si Parlement et partenaires suivront le rythme imposé.

Sources : 20minutes.fr

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