Impôts : vous percevez des revenus de Vinted ? Faut-il les déclarer ?

Vous gagnez de l'argent en vendant des vêtements et des accessoires sur Vinted ? Il se peut que vous deviez le déclarer aux impôts.

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Chaque année, le même rituel reprend pour des millions de contribuables en France : les impôts. Il faut déclarer ses revenus auprès du fisc. Cette étape concerne tout le monde. Bien sûr, en 2023, cela implique d’indiquer les salaires et bénéfices perçus au cours de l’année 2022. Mais parmi ces ressources, certains devront aussi mentionner l’argent gagné grâce aux plateformes de l’économie collaborative. Cela inclut les ventes réalisées via Leboncoin ou encore Vinted. Si vous résidez dans l’un des départements numérotés de 1 à 19, vous n’avez que jusqu’au 25 mai à 23 h 59 pour déposer votre déclaration en ligne. Et si vous vendez beaucoup d’objet de seconde, il faudra peut-être le signaler au fisc. On fait le point tout de suite.

Le business de la seconde main ne fait pas forcément l’objet d’une exonération d’impôts

Ceux qui vendent des vêtements ou des articles d’occasion en ligne, dans certains, doivent rendre des comptes au fisc. Notamment si les montants perçus dépassent un certain seuil. Et si vous envisagez de mentir par omission pour payer moins d’impôts, il s’agit d’une bien mauvaise idée. En effet, depuis 2019, les entreprises comme Leboncoin et Vinted collaborent avec la DGFIP. Elles transmettent ainsi les revenus de chaque utilisateur sur les plateformes.

Si vous avez gagné de l’argent par ce biais, vous devez donc confirmer les sommes déclarées par ces sites, et les déclarez ensuite auprès des services d’impôts. En effet, même si l’administration fiscale reçoit des informations de la part de ces firmes, le fisc ne les inclut pas dans les formulaires préremplis. Lors de votre déclaration, vous devrez ainsi compléter ces rubriques vous-mêmes pour être en règle avec l’administration.

Impôts
Si vous vendez des articles en ligne, vous devrez peut-être payer des impôts sur ces revenus. – Crédits photos : iStock

Quels plafonds faut-il respecter ?

En deçà de 3 000 euros de revenus par an, les sites de ventes entre particuliers n’ont pas à informer les services des impôts. Idem pour les utilisateurs ayant réalisé moins de 20 transactions sur l’année. Mais si vos gains ont dépassé cette limite, vous avez la possibilité de consulter un historique de vos ventes, pour remplir votre déclaration d’impôts.

Grâce à ce plafond, le fisc fait la différence entre deux catégories de vendeurs sur la Toile. D’un côté, on trouve ceux qui vendent des articles de temps en temps, pour vider leurs placards. De l’autre, on trouve ceux qui achètent en masse ou fabrique des biens, pour les revendre à de nombreux internautes. Ceux qui appartiennent à la première catégorie n’ont pas d’impôts à payer. À moins qu’il ne s’agisse d’une vente ayant généré plus de 5 000 euros de recette. Veuillez noter que les métaux (comme les bijoux en or ou argent) font l’objet d’une taxe tarifaire bien spécifique. De plus, pour tout autre objet vendu plus de 5 000 euros, ces revenus dépendent d’un régime d’imposition portant sur les plus-values. Ce qui implique de payer 19 % d’impôts sur le montant total.

Enfin, les internautes qui fabriquent ou achètent des objets, dans le but précis de les revendre, sont considérés comme des professionnels par le fisc. Et s’ils gagnent moins de 176 200 par an, ils pourront choisir entre deux régimes :

  • Le régime BIC
  • Le régime réel

Sources : capital.fr

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