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Ces derniers mois, les ménages subissent de fortes hausses des prix. Ainsi, tout semble coûter de plus en plus cher. Et ce, qu’il s’agisse des courses en supermarché ou des factures d’énergie, ces dépenses pèsent de plus en plus lourdes sur le budget des Français. Selon les derniers chiffres de l’INSEE, l’inflation a atteint 6,2 % en février 2023. L’UFC que choisir, de son côté, l’estime à 7,7 % entre 2022 et 2023. Résultat ? Elle impacte tous les secteurs de notre économie. Aussi, le secteur de l’automobile, lui aussi, a revu ses tarifs à la hausse. On vous explique tout.
Industrie automobile : vers une stabilisation des prix en 2023 ?
Si vous avez essayé de vous procurer des pièces de carrosserie ces derniers temps, vous avez du remarqué de gros changement. En effet, leur coût a flambé au cours de l’année 2022. Pourtant, les choses devraient finir par se calmer en 2023. Et ce, en raison de plusieurs évolutions réglementaires. En attendant, les observateurs de l’industrie automobile pointent des hausses considérables. Et ces augmentations se situent bien au-delà de l’inflation. Aussi, d’après les données de l’association société et réparation automobile (SRA), on parle de tarif, en moyenne plus élevé, de 12,9 %. Pour rappel, l’ensemble des entreprises d’assurance, dédiées aux conducteurs, adhèrent à cette structure. Elles peuvent donc remonter les évolutions tarifaires qu’elles constatent concernant les pièces détachées.
Pour arriver à de telle conclusion, SRA a donc effectué un comparatif, entre les prix 2022 et 2023, sur une cinquantaine d’éléments de carrosserie. Ces items sont commercialisés par 24 grandes marques du secteur de l’automobile. Les seules firmes qui n’ont pas appliqué de hausses supérieures à l’inflation ? Mini et Mercedes, qui n’ont augmenté leurs tarifs que de 1,83 % et 3,06 %. Tous les autres acteurs de l’industrie, eux, ont fait évoluer leur prix de façon bien plus drastique.
Stellantis en tête de ce classement
Ce groupe industriel regroupe 15 marques star de l’automobile. Ainsi, il détient celles de PSA : Peugeot, Citroën, DS, Opel. Or, les pièces détachées associées à ces modèles ont connu les augmentations les plus importantes sur le marché automobile. Mais cette hausse concerne aussi le tarif de la peinture (10,5 %), ou encore le taux horaire du travail dans cette industrie (6,2 %). Résultats ? Les frais des assurances, qui prennent en charge les réparations des voitures, risque de connaître aussi une belle flambée dans les mois à venir. Voici le classement révélé par l’UFC Que Choisir :
- DS automobiles : + 22,08 % en 2021 et 2022
- Citroën + 18,93 %
- Mazda + 16,79 %
- Peugeot + 16,08 %
- Toyota + 15,68 %
- Fiat + 14,07 %
- Skoda + 13,99 %
- Renault + 13,43 %
- Suzuki + 13,02 %
Pour l’ensemble du secteur automobile, les marques ont appliqué, en moyenne, une hausse de 12,69 %. Mais comme nous le disions plus haut, il existe de bons élèves, à l’image de Kia (+ 5,37 %) ou Hyundai (+ 5,38 %).
Néanmoins, il existe un espoir que le marché de l’automobile cesse d’augmenter ses prix de façon incontrôlable. En effet, depuis le mois de décembre 2023, les marques ont l’obligation de facilité la concurrence. Notamment, en ce qui concerne la commercialisation des pièces de carrosserie. Derrière ces nouvelles contraintes, se trouve la loi climat et résilience. En effet, permettre le fait de pouvoir réparer les véhicules en panne, permet de limiter la surconsommation, et donc les dégâts sur le plan environnemental.
