Caisse d’allocations familiales : combien d’heures sont nécessaires pour toucher le RSA ?

La Caisse d’allocations familiales va procéder à la réforme du RSA. Ce dernier se fera conditionner à certains nombres d’heures de travail.

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Pour qu’ils se maintiennent, certains foyers à faibles revenus reçoivent de la Caisse d’allocations familiales le RSA ou revenu de solidarité active. Ce faisant, ils doivent respecter un certain nombre d’heures de travail.

Des aides pour se maintenir financièrement

En janvier 2023, vos droits à la Caisse d’allocations familiales se font recalculer. En effet, cette dernière récolte vos ressources de l’année N-2. Ce qui permet de changer la donne vis-à-vis de vos droits actuels. Vous pourriez même toucher une aide dont l’existence vous était inconnue. Cela étant, la phobie administrative peut être un frein pour faire les démarches nécessaires.

Certaines sont toutefois plus simples qu’on ne le croit. Cela étant, ce non-recours fait que des millions de Français ne savent pas qu’ils ont droit à l’une de ces aides. Que ce soit une aide au logement comme les APL, la prime d’activité ou bien le revenu de solidarité active ou RSA !

Ces aides permettent aux minimas sociaux de se maintenir financièrement. Il conviendra cependant de répondre à la positive à certaines conditions d’attributions. Cumuler un certain nombre d’heures de travail est l’une de ces conditions.

Les conditions d’éligibilité au RSA

Le revenu de solidarité active, que la Caisse d’allocations familiales délivre, ne bénéficie pas à tous. Pour la faire courte, cette aide vous assure un minimum de ressources par mois. Chaque allocataire est différent et doit remplir certaines conditions pour garantir son éligibilité.

Un prétendant au RSA doit en effet respecter des conditions de ressources. Il faudra aussi qu’il ait 25 ans. Il devra aussi résider en France de manière stable et effective. Sa Caisse d’allocations familiales peut d’ailleurs, en cas de doute, entamer des démarches pour le vérifier.

Pour une personne seule, le plafond de ressources à respecter est de 564,78 euros. Un parent isolé avec un enfant à charge ne doit pas dépasser 966,99 euros. Pour un couple avec deux enfants à charge par contre, le plafond s’élève à 1 186,04 euros…

Il y en a qui disent que travailler empêcherait de percevoir le RSA. Il convient de souligner que cette idée est fausse. Il faut seulement respecter un certain plafond, puis cumuler un certain nombre d’heures de travail…

Lutter contre les fraudes aux aides de l’État

Les fraudes aux aides de l’État sont nombreuses. Aussi, il s’avère que certains ménages cumulent les aides de la Caisse d’allocations familiales avec des boulots exercés « au noir ». Au micro de LCI, un employé d’une Caisse d’allocs dans le Languedoc-Roussillon dit que « la majorité ne cherche pas du travail ».

Et de continuer :

« Avec le RSA et ce qu’ils ont à côté au black, ils ne vont pas aller travailler 35 h pour 1 200 euros. »

L’exécutif s’en rend évidemment compte et voudrait bien pallier cela. En effet, il faut avant tout percevoir ces aides comme un moyen de se remettre sur pied et d’accéder à l’emploi. Il ne faut pas les prendre comme un pécule substituant des heures de travail.

Afin de garantir cet accès et ce retour à l’emploi, certaines Caisses d’allocs testent un nouveau RSA. On donne celui-ci à condition sine qua non de travailler un certain nombre d’heures, à temps partiel. Soit entre 15 heures et 20 heures par semaine.

RSA : Un contrat d’engagement

En Occitanie, l’Aveyron s’est portée volontaire pour être de la première vague des départements expérimentateurs. Le Gard et l’Hérault quant à eux préfèrent attendre quelques mois. Cette réforme du RSA est incluse dans la refonte globale du service public de l’emploi.

Avec la création de France Travail, elle (la réforme du RSA) prévoit que chaque allocataire devra désormais signer un contrat d’engagement. Un :

« contrat d’engagement sur la base d’accompagnement intensif avec une cible de quinze à vingt heures par semaine ».

Concrètement, le bénéficiaire devient acteur de son rebond, il n’est plus un simple allocataire. L’idée est de remettre les publics concernés dans de bonnes conditions pour retrouver un emploi, source d’émancipation et de sortie de la précarité.

Cela dit, il ne s’agit pas d’obtenir des heures de travail « bénévoles » de la part des allocataires. Comme l’ont avancé certains syndicats et la France Insoumise. Les heures ainsi demandées en contrepartie pourront impliquer :

  • Une immersion et une formation en entreprise
  • Une démarche sociale accompagnée
  • La participation à des ateliers collectifs
  • L’implication dans un chantier d’insertion…

Sources : nextplz.fr

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