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L’inflation continue de persister en France. Ces derniers mois, les prix de nombreux produits ont augmenté, et c’est notamment le cas des prix des croquettes pour chiens et chats. Ainsi, certains propriétaires de ces animaux ne savent pas quoi faire pour leur animal de compagnie. Heureusement, Éléonore Pascal est là pour les aider. Interviewée par Midi Libre, celle qui travaille comme vétérinaire à la clinique Vet’Ecusson de Montpellier donne ses meilleurs conseils.
Est-ce mal de changer la marque des croquettes pour une autre ?
Face à l’augmentation des prix des croquettes, il y a certainement des propriétaires de chiens ou chats qui préfèrent changer la marque de la nourriture de leur animal. Pour économiser, ils préfèrent acheter d’autres gammes de croquettes qui sont moins chères que celles qu’ils avaient l’habitude de donner à leur animal de compagnie. Mais est-ce qu’il peut y avoir un risque ?
Pour y répondre, Éléonore Pascal affirme qu’il faut :
« Prendre en compte l’argument nutritionnel ».
Selon la vétérinaire, les gens ont tendance à choisir des croquettes « grâce à un visuel marketing ». C’est-à-dire qu’au lieu de choisir les croquettes pour ce qu’ils contiennent, ils préfèrent « retourner le paquet ».
« Parfois, ils se rendent compte que la composition des croquettes qu’ils prenaient avant l’inflation n’était pas forcément la meilleure », a-t-elle déclaré.
En illustrant ses explications, la vétérinaire a comparé le chat et le chien. Comme le chat est « plus carnivore » que le chien, les prix de ses croquettes sont donc plus élevés. Ainsi, d’après Éléonore Pascal, il est inutile de lui acheter des croquettes contenant de nombreuses protéines végétales telles que les lentilles ou les pois chiches.
La vétérinaire explique aussi qu’il faut toujours vérifier le taux de lipides dans les croquettes si on veut changer de marque. Si l’animal « n’est jamais rassasié », il faut lui donner des aliments fibreux. En revanche, s’il est en surpoids, selon elle, il faut que les fibres et le pourcentage des lipides soient faibles.
Les prix de croquettes à petites quantités « adaptés »
Pendant cet entretien d’Éléonore Pascal, l’interviewer lui a demandé ce qu’elle fait pour proposer aux gens des croquettes de qualité à moindre prix. Après avoir précisé que l’inflation a aussi touché le cabinet où elle travaille, celle-ci affirme qu’aujourd’hui, ils ont élargi leur gamme :
« À disposition en ayant un petit stock de chaque aliment ». Et d’ajouter :
« Nous proposons des petits contenants d’un ou deux kilos. »
D’après Éléonore Pascal, les vendeurs de croquettes ont tendance à diminuer la quantité du paquet tout en augmentant le prix des croquettes. Récemment, on avait même cessé de vendre les paquets d’un kilo, selon ses dires. Ainsi, bien que le paquet soit plus petit, les propriétaires de chiens ou de chats ont « l’impression » d’acheter les mêmes croquettes au même prix alors que ce n’est pas le cas.
« C’est pour ça que nous essayons de proposer de petites quantités aux prix adaptés », a-t-il ajouté.
La meilleure solution à prendre face à l’augmentation du prix des croquettes
D’après les révélations de la vétérinaire, la meilleure solution pour face à l’augmentation du prix des croquettes est de « préparer soi-même le repas de son animal ». En le préparant, il faut prendre en compte l’âge, mais aussi le poids du chien ou du chat. Le repas, à en croire ses dires, devrait contenir :
« De la viande, des légumes, des féculents pour la satiété, de l’huile de poisson ou végétale ». Il faut aussi y ajouter un « complément vitaminé en poudre ».
Toutefois, Éléonore Pascal trouve que cette solution n’est bonne que pour les petits chiens. Si l’animal dépasse les 30 ou les 40 kilos, préparer son repas soi-même peut être compliqué, car dans ce cas-là, il faut beaucoup de viandes. Or cet aliment, peut coûter très cher de nos jours.
En poursuivant ses confidences, la vétérinaire de la clinique Vet’Ecusson a tenu à préciser que l’inflation a fait augmenter le « coût de l’animal au global ». Même si on peut « limiter » cet impact en achetant des produits moins cher qu’avant, Éléonore Pascal précise qu’élever un chien ou un chat reste « toujours plus cher ».
Nourrir nos petites boules de poils n’est donc pas facile à faire, mais on les aime quand même et on doit faire tout notre possible pour qu’ils soient en bonne santé.
