Arnaque : La Banque de France lance une alerte sur une nouvelle forme d’escroquerie

La Banque de France met en garde contre une arnaque aux faux chèques. Elle apparaîtrait comme banque de l’émetteur sur ces derniers.

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La Banque de France met en garde contre l’existence de faux chèques où elle apparaît en tant que banque de l’émetteur. Elle souligne que les particuliers ne peuvent pas détenir de compte auprès de la Banque de France. On vous en dit plus sur cette arnaque.

Arnaque aux faux chèques

Après l’arnaque au faux banquier, au faux crédit immobilier, aux faux livrets, il y aurait maintenant une arnaque au faux chèque. MoneyVox affirme que la Banque de France a fait une publication ce mardi 21 février 2023. Dans celle-ci, l’institution :

« attire l’attention des particuliers et des entreprises sur l’existence de faux chèques en circulation ».

Ces derniers se seraient fait rédiger sur du papier libre et la Banque de France y apparaît comme étant la banque de l’émetteur. De manière concrète, les arnaqueurs tenteraient de payer via des chèques rédigés sur papier libre. Seulement, ils donnent de fausses informations notamment sur la banque émettrice qui serait la Banque de France.

Or, cette dernière assure qu’elle a dû rejeter plusieurs formules établies sur papier libre. En effet, elle a rejeté ces faux chèques en raison de coordonnées erronées, puisque le compte associé n’a jamais existé.

Les recommandations de la Banque de France

D’après cette même source, la Banque de France rappelle que la rédaction d’un chèque sur papier libre est possible. Il faut seulement que ce dernier comporte toutes les mentions obligatoires légales. Elle rappelle par la même occasion que le chèque doit toutefois se faire émettre sur un compte existant.

« Les particuliers ne peuvent plus, depuis 2021, détenir de compte auprès de la Banque de France », explique l’institution.

La Banque de France rappelle également que ces chèques ne pourront en aucun cas se faire payer. Elle recommande de ce fait aux particuliers de ne pas rédiger de tels écrits sur papier libre pour payer leurs factures. Aux professionnels, elle préconise :

« de ne pas accepter de tels chèques facilement reconnaissables en paiement de leurs factures ou créances ».

Des sites internet mis en cause

La Banque de France indique ne pas savoir le nombre de chèques de ce type en circulation.

« Nous n’avons connaissance que d’un nombre limité de chèques émis courant 2022. Il est possible que d’autres chèques aient été émis dont nous n’avons pas connaissance à ce stade », explique l’institution à BFM Business.

La Banque de France pointe la responsabilité de certains sites internet ou réseaux sociaux. Elle affirme que la réalisation de ces faux chèques résulte des conseils mentionnés sur ces derniers. Ceux-ci incitent à rédiger de tels écrits sur papier libre pour payer leurs factures.

« Il s’agit de divers sites internet et réseaux sociaux. Ces conseils sont fantaisistes quant à la façon de régler des dettes et donc surtout à ne pas suivre », précise la Banque de France.

Aujourd’hui, la fraude aux moyens de paiement la plus courante est la production de faux chèques. La falsification ou le détournement d’un chèque représentaient en 2021, 31 % des arnaques constatées. Et ce, pour un montant de 625 millions d’euros.

Se prémunir d’une arnaque aux faux chèques

Pour se prémunir d’une arnaque aux faux chèques, ces conseils peuvent vous aider. Vous devez d’abord contacter l’établissement financier émetteur du chèque. Toutefois, il ne faut pas se fier au numéro de téléphone sur le chèque.

En effet, s’il s’agit d’un faux chèque, le téléphone aussi est faux ; il appartient sûrement à un complice. Cela dit, vous pouvez vérifier le numéro auprès d’un renseignement. S’il s’avère que le numéro est vrai, la banque vous confirmera avoir émis un chèque pour le compte de son client.

Effectivement, l’auteur de l’arnaque essaiera de tout faire pour que vous ne puissiez pas vérifier l’authenticité de son chèque de banque. Si possible, il est mieux d’éviter de vous faire remettre le chèque en dehors des heures d’ouverture des banques ou le week-end. En cas de doute, n’hésitez pas à reporter la transaction pour procéder aux vérifications nécessaires.

Une fois en votre possession, n’attendez pas, encaissez le chèque. L’idéal serait d’attendre que votre compte se soit bien fait provisionner du montant convenu avant de vous séparer de votre bien… Cela dit, ce n’est pas toujours facile à négocier avec l’acheteur.

Vérifiez aussi que les informations sur la pièce d’identité de l’acquéreur et de son titulaire soient cohérentes. Au moindre doute, réclamez une deuxième pièce d’identité. Vous trouverez au dos du chèque le numéro de la pièce d’identité, la date, le lieu et la préfecture de délivrance.

Sources : moneyvox.fr

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