Pékin Express : rémunération, repos, relations, zoom sur les coulisses de l’émission

Les candidats de Pékin Express n’ont qu’un euro par jour pour s'alimenter et dorment chez les gens. Est-ce vraiment ce qui se passe hors caméra ?

© M6

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Les journées filmées dans Pékin Express sont bel et bien remplies d’aventures et d’épreuves comme s’attendent les téléspectateurs. Cependant, nombreux sont ceux qui se demandent si ce ne sont que des mises en scène ou si les candidats sont réellement livrés à eux-mêmes.

Difficile de faire le point là-dessus, sachant que la caméra s’arrête de tourner au moment où tout le monde va se mettre au lit. Voici les secrets de tournage du jeu de téléréalité diffusé sur M6.

Les candidats de Pékin Express sont rémunérés pour leur participation au tournage

Le Parisien avait fait l’enquête sur la rémunération des candidats de Pékin Express en 2012. Selon ce dernier, un candidat a reçu 1 200 euros pour les 45 jours qu’il a passés dans la téléréalité. Ils ont versé la somme en deux fois à la personne : 500 euros après le tournage, puis 700 euros après la diffusion de l’émission.

Si le candidat est une célébrité, la rémunération est beaucoup plus flagrante. Elle peut s’élever entre 20 000 et 50 000 euros, selon Hugo Manos. Comme il l’a révélé dans Touche pas à mon poste, une célébrité a perçu cette somme pour douze jours de tournage. Plus la personne est populaire, plus ils élèvent son salaire.

Bien évidemment, cette rémunération s’accompagne d’accords de non-divulgation pour que le secret soit bien gardé jusqu’à la fin de diffusion des épisodes.

Ils dorment à l’hôtel ou bien dorment-ils vraiment chez les habitants ?

En 2022, Thierry Guillaume a révélé que les candidats ne dorment pas tous les soirs chez les habitants.

« Toutes les deux étapes, ils passent une nuit dans un campement, en général un camping avec douche chaude. Mais ça reste rudimentaire, pour rester dans l’esprit de la course. Ils en profitent pour laver leurs affaires », a confié le producteur de Pékin Express à Francesoir.

Et d’ajouter que chacun d’eux :

« en profite pour laver leurs affaires ».

Lors des repos, les participants tissent des liens entre eux et discutent de stratégies pour avancer dans la course.

La question des potentielles relations intimes entre les candidats

Lorsqu’il s’agit d’émissions de téléréalité comme Koh Lanta ou Pékin Express, les animateurs sont souvent interrogés sur la question des relations intimes hors caméra. Interviewé sur Europe 1, Stéphane Rotenberg a justement évoqué le sujet.

« Entre les candidats et les locaux, on va dire que ce n’est pas impossible. Souvent, le caméraman revient et dit ‘Je me demande s’il ne s’est pas passé un truc cette nuit.’ Parce qu’effectivement, il revient et il voit que l’ambiance a un peu changé entre la veille au soir où il les a laissés et le lendemain matin où il arrive », a révélé l’animateur de M6.

Effectivement, parmi les binômes de Pékin Express, il y a des binômes d’inconnus. Et comme le producteur, Thierry Guillaume, l’a confié chez Francesoir :

« Les candidats qui ne se connaissent pas remplissent comme les autres un questionnaire de personnalité. Le but est qu’il se passe quelque chose entre eux. »

Cependant, le célèbre animateur du jeu télévisé a précisé que :

« dans l’ensemble, c’est quand même très sage ».

Il est vrai que ce lien qu’ils ont créé peut leur servir sachant qu’il peut à tout moment leur arriver des mésaventures.

Des arrestations de candidats que la production de Pékin Express a cachées au public étant dans un pays étranger. Les candidats doivent souvent faire face aux autorités locales durant une saison. Il arrive d’ailleurs que certains binômes soient en retard, et ce, à cause des autorités.

Lors de son entretien avec Neo, Stéphane Rotenberg a même confié que la police avait emmené des candidats « au poste ».

« Parfois c’est allé un peu plus loin. Il n’y a jamais eu de menottes ou de choses comme ça », a-t-il précisé, ajoutant que la production a « l’habitude d’aller chercher des candidats au poste et de les sortir de situation. On s’en sort ! ».

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