Huiles d’olive : selon 60 Millions de consommateurs, cette gamme ne contient aucun polluant

D’après une récente étude de 60 millions de consommateurs, les huiles d’olive les plus chères ne sont pas toujours les moins polluées.

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En janvier dernier, le magazine « 60 millions de consommateurs » a fait l’analyse de 24 références d’huiles d’olive vierge extra, vendues en France. D’après les résultats, il a ainsi pu découvrir que les moins polluées ne sont pas toutes bio, et ne coûtent pas toujours cher. Nous vous en disons un peu plus à ce sujet dans cet article.

Les résultats de l’étude sur les huiles d’olive

Pendant son étude, « 60 millions de consommateurs » a découvert que 23 sur 24 références d’huile d’olive contiennent entre 1 et 3 plastifiants. Rappelons-le, ces derniers sont des molécules chimiques utilisées pour assouplir des plastiques et ne devraient pas être trouvées dans les huiles.

Le magazine a ainsi retrouvé des résidus de di-isononyl-phtalate (DINP). Et dans certaines d’entre elles, il a aussi découvert la présence de diéthylhexyl phtalate (DEHP) qui est très problématique, car elle peut provoquer des cancers, mais également considérée comme mutagène et toxique pour la reproduction.

À part le diéthylhexyl phtalate, « 60 millions de consommateurs » a aussi retrouvé des traces de dibutyl phtalate (DBP) dans certaines bouteilles. Ce qui est plus dangereux, car en plus d’être classé CMR, cette substance est suspecté d’être « persistant et bioaccumulatif ».

D’après les résultats, quatre bouteilles d’huile d’olive scrutées, contiennent les deux plastifiants les plus problématiques (DEHP et DBP). Il s’agit de l’huile d’olive Cauvin bio, Naturalia, Terra Delyssa et La Vie claire.

Concernant son enquête, « 60 millions de consommateurs » a déclaré :

« Aucune huile n’est (…) à l’abri de ce type de contamination, bio ou conventionnelle ».

Huiles d’olive : les moins polluées ne sont pas toujours chères
Une bouteille d’huile d’olive – Crédits photos : iStock

Les références qui se démarquent

Parmi les huiles d’olive étudiées, trois références se sont démarquées et seulement une d’entre elles ne contient aucun polluant.

En plus de ne pas contenir de plastifiants, cette dernière ne coûte d’ailleurs pas cher. Il s’agit en fait de l’huile Primadonna, qui est notamment proposée à 5,24 euros.

« Outre son prix très raisonnable, cette huile sort du lot grâce à sa propreté, la seule du panel à ne contenir aucun polluant. Équilibrée et dotée d’un fruit léger, elle a toutes les qualités d’une huile à utiliser au quotidien », a déclaré le magazine, qui lui a donné la note de 16/20.

Après l’huile Primadonna, il y a l’huile d’olive de Provence de la marque Reflets de France. Le litre de celle-ci est vendu par Carrefour à 31,30 euros. « 60 millions de consommateurs » lui a ainsi attribué la note de 15,5/20.

Enfin, à la troisième position, on retrouve l’huile Le Chateau d’Estoublon Mogador. Le litre de cette dernière coûte 62,40 euros, et elle a reçu 15/20.

« 60 millions de consommateurs » a également révélé les trois références qui ont les plus mauvaises notes. On peut trouver l’huile d’olive conventionnelle Costa d’Oro qui coûte 10,32 euros le litre. Ensuite, le Cauvin bio vendu à 10,60 le litre. Et enfin l’huile bio de la Vie Claire dont le prix du litre est 9,32 euros.

Huiles d’olive : les moins polluées ne sont pas toujours chères
Huile d’olive – Crédits photos : iStock

La moitié des huiles ne respectent la mention « vierge extra »

Pour information, le magazine « 60 millions de consommateurs » s’est appuyé sur de nombreux critères pour établir son classement.

Il s’appuie par exemple sur le profil des acides gras et des stérols. Notons que ces derniers permettent de vérifier si le liquide a été frelaté. Puis, il y a aussi une évaluation sensorielle confiée à un jury d’experts. Sans oublier, bien évidemment, l’analyse pour déterminer si les huiles présentent des contaminants.

Toujours d’après ses études, le magazine estime en effet que la moitié des références d’huiles d’olive analysées ne devraient pas afficher la mention « vierge extra ». Et pour cause, celles-ci présentent des « défauts sensoriels ».

Plus en détail, « 60 millions de consommateurs » estime que son analyse est la preuve que certains fabricants ne peuvent pas garantir la qualité vierge extra. Et ce, malgré le fait que les acheteurs, eux, payent leur bouteille à des prix élevés.

Il y a néanmoins une bonne nouvelle que les experts du magazine ont ressortie de cette étude. En fait, d’après leurs analyses, toutes les références contiennent bel et bien de l’huile d’olive.

De plus, il n’y a eu aucun mélange frauduleux détecté dans chaque bouteille. Chose qui arrive malheureusement la plupart du temps.

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