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Quand il est question de talent et d’inspiration, les escrocs excellent. Ils ressortent toujours avec une nouvelle idée d’arnaque. Il faut toujours être sur ses gardes, car les formes d’escroqueries sont nombreuses. Il faut se méfier même du bout de papier placé sur le pare-brise. En tout cas, c’est ce que l’alerte des gendarmes de Seine-et-Marne conseille.
Selon l’alerte, un nouveau type d’arnaque aux faux PV vise les automobilistes. L’imitation de l’avis de contravention est convaincante et pourrait même piéger les plus méfiants. Dans cet article, on vous explique la technique d’attaque de cette arnaque bien ficelée.
Une tentative d’arnaque aux faux PV par SMS
Cette arnaque n’est pas une simple forme parmi les autres. Elle est bien différente de la dernière tentative d’arnaque au nom de l’Antai (Agence nationale de traitement automatisé des infractions).
En effet, il y a peu de temps, une vague de tentatives de phishing par SMS avait frappé des milliers de Français. Des messages soi-disant provenir de l’Antai avaient fait leur apparition. Ces SMS invitent les destinataires à payer une contravention en suivant un lien conduisant vers un site frauduleux.
Heureusement, cette arnaque avait une faille qui a mis la puce à l’oreille des Français ayant reçu les SMS. Les arnaqueurs les avaient envoyés sur une base de fichiers de numéros de téléphones portables.
Étant donné que les SMS étaient envoyés hasardeusement, certains sont arrivés à des personnes qui ne possédaient pas de permis de conduire. Ainsi, l’arnaque aux faux PV par SMS n’a pas vraiment eu du succès. Ce n’est pourtant pas le cas de cette nouvelle arnaque aux faux avis de contravention.
Une nouvelle forme d’arnaque mieux ficelée
Même si la dernière tentative n’a pas été un succès, les arnaqueurs refusent de baisser les bras. Ils continuent avec l’arnaque aux faux avis de contravention, mais d’une autre manière. Cette fois, ils se sont assurés de cibler uniquement les automobilistes.
Pour la nouvelle forme d’arnaque aux faux PV, les escrocs ont laissé tomber les SMS. Ils n’ont plus laissé faire les messages. En fait, ils ont décidé de venir sur terrain et de déposer directement les faux avis sur les pare-brise des véhicules.
Le papier a tout pour faire croire aux automobilistes qu’il s’agit d’un PV officiel. Une personne méfiante voudra vérifier s’il comporte le logo de la République française. C’est là qu’elle se fera piéger, car le document possède le logo.
Le faux avis dit même qu’une :
« Infraction à la réglementation du stationnement a été relevée. »
Il comporte aussi un QR code qui devrait conduire la cible vers le site de l’Antai. Ainsi, l’automobiliste face à l’avis de contravention est invité à utiliser l’appareil photo de son smartphone pour payer l’amende.
Évidemment, le QR code va le renvoyer vers une copie du site Internet de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions. Selon le site Zataz, l’escroquerie est difficile à déceler du premier coup.
Les escrocs ont utilisé une URL vraiment proche de l’adresse légitime. Il comporte même un petit cadenas qui suggère que le site est sécurisé. Le seul indice qui peut aider est la fausse extension à la fin.
Les seuls sites officiels à consulter
Le site Zataz a signalé que plusieurs fausses URL en lien avec l’Antai ont été créées ces derniers temps. Les escrocs ont pour but de faire croire à plus de personnes qu’il s’agit du vrai site. Ainsi, ils pourront leur soutirer des informations confidentielles telles que les coordonnées bancaires. Ils les réutiliseront ensuite pour des fins malhonnêtes.
Les gendarmes qui ont lancé l’alerte rappellent qu’il est important de ne pas fournir des informations confidentielles sur les sites frauduleux. Cela pourrait se produire en remplissant les formulaires du site. Il est recommandé de ne rien remplir du tout.
En cas de contravention, la seule adresse officielle est « antai.gouv.fr ». Pour régler les amendes, l’unique site officiel est « amendes.gouv.fr ». Si celle qui est renvoyée par le QR code n’est pas l’une de ces adresses, il faut savoir qu’il s’agit d’une arnaque.
Par ailleurs, si l’URL crée un doute, il convient de se rendre directement sur l’un de ces sites officiels. Ainsi, il sera possible de vérifier par soi-même si une infraction a vraiment été commise. Il faut à tout prix éviter de donner suite aux demandes de paiement formulées dans le PV en papier ou par SMS.
