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70 ans après le sacre de sa mère, la très regrettée Elizabeth II, son fils accède ce 6 mai 2023, au trône. Mais avant que le couronnement de Charles III, il a d’abord dû se plier à un certain nombre de rites, immuables. Pour autant, le roi a pu choisir lui-même un certain nombre d’aspects composant cette cérémonie unique. Comment le quarantième souverain a-t-il vécu ce moment solennel ? Il était une pub revient en détails sur le déroulé de cet évènement hors norme.
L’onction du monarque
Le couronnement de Charles III a un sens profondément religieux. Aussi, comme de nombreux commentateurs l’ont fait remarquer, on rend honneur au roi également pour ses fonctions de chef de l’Église anglicane. Il ne faut donc pas d’étonner de retrouver un certain nombre de rites paraissent extrêmement spirituels. À commencer par l’onction, réalisée à partir d’huile sainte, élaborée avec des olives récoltées sur le mont des Oliviers à Jérusalem.
Une fois cette étape réalisée commence alors l’habillement du roi. Lors du couronnement de Charles III, il doit ainsi revêtir le manteau d’or, avant d’accomplir encore un certain nombre de formalités à l’Abbaye de Westminster.
Les regalia : symboles indispensables au couronnement de Charles III
Dès l’onction, le monarque fait déjà face à un premier objet d’importance. En effet, l’huile sainte se trouve une ampoule en forme d’aigle, sculpté dans l’or. Le liquide passe ensuite par les fameuses cuillères de vermeille pour réaliser l’onction. Par la suite, la cérémonie se poursuit, une fois le roi paré de sa tunique et de son manteau, avec d’autres symboles traditionnellement associés au pouvoir royal.
Ainsi, lors du couronnement de Charles III, on a pu le voir recevoir des éperons mais aussi des épées. Chacun de ses artefacts présentés au fils de feu Elizabeth II, a une signification. Par exemple, on retrouve parmi les épées :
- L’épée de la justice temporelle
- L’épée de la miséricorde
- L’épée de l’offrande
Aussi, avant de continuer, le monarque a aussi reçu deux sceptres très importants :
- Le premier sceptre, qui représente le pouvoir temporel et la bonne gouvernance.
- Le second sceptre visible lors du couronnement de Charles III, s’appelle le bâton de l’équité.
C’est avec ces deux objets consacrés en mains que le sacre du roi a pu vivre cette étape importante, avec la fameuse couronne sertie de diamants et d’histoire. Mais parmi les regalia, on retrouve aussi les deux anneaux, destinés au roi ainsi qu’à la reine consort.
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Une cérémonie œcuménique
Traditionnellement, on associe le couronnement de Charles III à l’Église anglicane. Toutefois, en hommage aux origines grecques du roi, du côté paternel, plusieurs représentants du culte chrétien orthodoxe. Lors de ce sacre unique, on trouvait également des religieux catholiques. Selon plusieurs commentateurs, ce choix a été fait pour montrer l’ouverture de la monarchie anglaise à l’international.
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D’ailleurs, parmi les lords venus participer au couronnement de Charles III, on retrouvait aussi d’autres confessions. Ainsi, Lord Kamal et Lord Patel pratiquent respectivement l’Islam et l’Hindouisme. Tout au long de ces rites, on a aussi pu remarquer la présence de femmes, notamment durant la présentation des regalia. Un moment résolument ancré dans la coutume et le faste, mais qui cède tout de même à la modernité sur plusieurs aspects.
