Surpoids : selon une étude, un Français sur deux est concerné

Selon cette étude publiée le 20 février 2023, dans une revue scientifique, un Français sur deux serait actuellement en surpoids.

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D’après la même étude, cette situation touche en majorité les jeunes adultes. Dans les statistiques, il est marqué que 47 % de la population en France, soit environ la moitié, sont classés comme étant en surpoids.

Suite à un sondage fait sur 10 000 personnes, en 2020, il a été déterminé que la moitié des Français a dépassé le poids médicalement recommandé. De plus, 17 % d’entre eux sont classés parmi les obèses, un état malheureusement maladif.

Le surpoids et l’obésité, l’autre pandémie qui affecte l’Europe

Une personne est classée en surpoids lorsque son indice de masse corporelle est supérieur ou égale à 25. À plus de 30 d’IMC, nous pouvons d’ores et déjà la qualifiée d’obèse. Étant une maladie chronique, l’obésité s’avère être très nuisible pour l’organisme.

Malheureusement, le taux d’obésité n’a cessé d’augmenter ces dernières années. Depuis la Covid-19, l’ampleur de la situation est apparue en force, sachant que le surpoids est un facteur de risque.

L’Organisation Mondiale de la Santé a commencé à s’alarmer face au taux de surcharge pondérale qui a « atteint des proportions épidémiques ». En effet, cela touche un quart des Européens. Et comme plusieurs autres pays européens, le nombre a particulièrement augmenté en France.

Le nombre de Français obèses multiplié par deux entre 1997 et 2020

Depuis la première alerte de l’OMS sur là :

« Première épidémie non infectieuse de l’histoire de l’humanité »

Datant de 1997, il a été prouvé que les chiffres ont considérablement augmenté.

Les résultats divulgués par la Ligue contre l’Obésité en 2021 a révélé que la prévalence des personnes en surpoids a reculé de 2 points. Par contre, le nombre de personnes obèses a augmenté, les chiffres ont doublé depuis 1997.

17 % de Français, soit près de 8 567 128 personnes souffrent d’obésité et les 2 %, soit un million de personnes, sont en situation d’obésité massive. Et d’après les rapports, les plus touchées sont surtout des femmes.

Les jeunes adultes sont les plus touchés par la situation de surpoids

Le surpoids et l’obésité ignorent l’âge. Et comme l’a confié Annick Fontbonne, épidémiologiste à L’Inserm, l’obésité augmente fortement :

« dans les classes d’âge les plus jeunes ».

Elle touche particulièrement la tranche d’âge des 18 à 24 ans.

Notons que 9,2% figure dans la classe d’âge la moins touchée. Mais, il faut bien prendre en compte que leurs nombres ont quadruplement augmenté durant les vingt dernières années.

Expliquant les facteurs d’augmentation du nombre de personnes en surpoids et dans une situation d’obésité, Annick Fontbonne a révélé que :

« Les gens ne sont pas ‘addicts’ à la mauvaise bouffe, mais ils sont incités à en acheter parce que c’est moins cher. Les aliments de bonne qualité, les aliments que l’on dit sains, ils sont généralement plus chers. »

Le plan national pour la lutte contre l’obésité en France : détection précoce, suivi à long terme et travail d’équipe

Concernant la politique de prévention contre l’obésité, le législateur a pris un arrêté le 1 mars 2021, relatif à l’expérimentation GPSO ou :

« gestion du parcours de santé dans l’obésité ».

Il a pour but de favoriser la prise en charge rapide, l’accompagnement des personnes adultes obèses et la prévention de l’évolution vers l’obésité sévère.

Ainsi, le projet, qui a été en 2021, dépend de 3 grands axes, dont :

« Un parcours de santé gradué, accessible et inclusif sur le long terme, favorisé par un financement innovant et adapté à chaque étape du parcours de soin »,

« Un maillage territorial permettant l’identification et la formation de tous les acteurs du parcours au niveau d’un territoire »,

« L’harmonisation des systèmes d’information pour les adapter à la prise en charge coordonnée de l’obésité. Cette expérimentation est menée sur les territoires particulièrement touchés par la désertification médicale : Haut de France, Centre Val de Loire et Ile-de-France ».

L’objectif a été d’accompagner plus de 3 500 personnes dans les trois ans. De son côté, la Cour des comptes a fait des propositions chocs contre l’obésité.

Les propositions chocs de la Cour des comptes pour la lutte contre l’obésité en France

En 2019, la Cour des comptes avait jugé la politique de lutte contre l’obésité et le surpoids en France « volontariste, mais mal coordonnée ». Elle avait cité :

« Pour améliorer la qualité nutritionnelle des aliments, les pouvoirs publics ont (…) choisi une méthode incitative reposant sur le volontariat des industries agroalimentaires. »

Ainsi, elle a proposé de limiter les taux de sel, de sucre et de gras dans les aliments industriels. Aussi, l’interdiction des publicités pour les aliments trop sucrés et trop gras destinés aux enfants. Sans oublier de taxer davantage les aliments gras et sucrés.

Sources : cnews.fr

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