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Ce mercredi 25 janvier 2023, un Nîmois s’est fait arrêter pour avoir proféré des menaces récurrentes contre un hôpital de la Meuse. L’homme s’est justifié en arguant que sa mère y était mal soignée.
L’homme a menacé de faire sauter un hôpital
Pour protéger ses proches, on peut parfois faire n’importe quoi. En effet, un Nîmois s’est fait arrêter par la police pour avoir menacé un hôpital. En fait, ce quinquagénaire a un proche soigné dans cet hôpital. Il s’agit de sa mère.
Selon cet homme, sa mère est mal soignée dans cet hôpital où cette dernière se fait prendre en charge. Raison pour laquelle, il a menacé de faire exploser l’hôpital en question. Cet habitant de Nîmes (Gard), semble souffrir de graves troubles psychologiques, voire psychiatriques.
Évidemment, la direction de l’hôpital a prévenu les forces de l’ordre, car ce n’était pas la première fois que cet homme agissait ainsi. En fait, il téléphonait régulièrement à cet établissement hospitalier de Bar-le-Duc en proférant des menaces. Cet hôpital se localise dans le département de la Meuse.
Durant un temps, le personnel a ignoré les propos du quinquagénaire. Cependant, il (le personnel) a fini par procéder à un signalement des propos de l’individu auprès de la police. Cette dernière l’ayant ensuite arrêté.
L’homme souffre des troubles psychologiques
Les fonctionnaires du sud de la France se sont donc ce mercredi 25 janvier 2023, rendus dans le quartier résidentiel Nîmois. Là où vit le quinquagénaire. Ils ont interpellé l’auteur de la menace et l’ont placé en garde à vue.
Ce dernier est un ancien membre des forces armées françaises. Selon nos confrères de Midi-Libre, il souffrirait d’importants troubles psychologiques et psychiatriques. Face aux policiers, l’homme de la cinquantaine a néanmoins tenté de se défendre.
En effet, il a affirmé que ses menaces étaient liées au fait que sa mère serait mal soignée dans cet hôpital. Toutefois, il semble peu probable que les choses se seraient améliorées s’il avait mis ses menaces à exécution.
Des tumultes à l’hôpital de Vire Normandie
Ce n’est pas la première fois que ce genre de fait arrive. Pas plus tard que le 3 janvier par exemple, en fin d’après-midi, il y a eu des tumultes à l’hôpital de Vire Normandie. Un homme, connu pour ses addictions, est venu à l’accueil avec sa campagne.
L’individu s’est montré soudain menaçant envers une employée et a sorti une lame. Les agents de sécurité incendie sont intervenus et finalement, l’employée n’a reçu aucun coup. Les gendarmes ont ensuite pris le relais et ont essuyé des menaces ou des crachats. On a donc placé l’agresseur en garde à vue et ouvert une enquête.
« À l’hôpital, une cellule psychologique a été mise en place pour accueillir tous les personnels qui ressentent le besoin de s’exprimer », indique David Trouchaud à La Manche Libre.
Un cas de menace de mort en Belgique
En novembre dernier, il s’est passé la même chose à l’hôpital Sainte-Anne/Saint-Rémi à Anderlecht, en Belgique. L’homme était agressif et insultant, avec un couteau à la main, et il aurait proféré des menaces de mort. Il aurait crié « Allahu Akbar » selon les témoins et aurait déclaré qu’il allait mourir puis revenir pour « tuer tout le monde ».
Ensuite, l’individu a quitté l’hôpital. On avait donc averti tous les autres hôpitaux de la Région bruxelloise d’une potentielle agression par cet homme. Ce dernier avait donc fait l’objet d’une recherche active par plusieurs services de police.
Selon les médias, il s’agissait d’un homme de 24 ans originaire de la province de Luxembourg. Le jeune homme s’est finalement fait arrêter à Saint-Josse-ten-Noode par la police. Les enquêteurs l’avaient auditionné et ensuite déféré au parquet de Bruxelles.
Pendant que l’enquête se poursuivait, Hamza (le prénom du jeune homme) avait fait l’objet d’une procédure de mise en observation psychiatrique. Cependant, le parquet a décidé d’arrêter la procédure jugeant que les conditions pour cela n’étaient pas remplies.
Des violences à l’encontre des forces de l’ordre
Ce fait avait suscité des réactions. Le délégué permanent du SLFP a affirmé par communiqué :
« Les menaces ne font que s’accentuer sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale en particulier, mais également ailleurs en Belgique. »
Il a évoqué plusieurs faits de violences à l’encontre des forces de l’ordre ou des secours.
« Lancers de projectiles, guet-apens, feux boutés volontairement… Les hommes du feu sont également de plus en plus la cible d’attaques organisées en Région de Bruxelles-Capitale ». Éric Labourdette.
Source : Yahoo