Patrick Bruel : sa jeunesse, ses débuts, son ascension… on vous dit tout

Chanteur, acteur mais grand joueur de poker, Patrick Bruel a su se faire une place de choix dans le showbizness.

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Très populaire, l’interprète de Cassez la voix a désormais une carrière prestigieuse à son actif. Il faut dire que Patrick Bruel a très vite connu une certaine notoriété. Au micro ou devant les caméras, il a su enchaîner les projets. Mais comment a-t-il fait ses débuts ? Que faut-il savoir de sa vie privée ? Et quelles activités mène-t-il à ce jour ? On vous explique tout !

Patrick Bruel : jeunesse et première apparition

Né en 1959, à Oran, en Algérie, le jeune garçon a ensuite suivi sa scolarité au lycée Henri IV, puis au lycée François-Villon à Paris. Il a sa première révélation lors d’un concert de Michel Sardou en 1975. À cette occasion, il se promet que lui aussi, finira par monter sur scène.

Ses débuts en tant qu’acteur

Encore adolescent, Patrick Bruel répond régulièrement à des annonces de casting, parus dans les journaux. De cette façon, il finira par dégoter son premier rôle dans Le coup de Sirocco, en 1979. Dans ce long métrage, réalisé par Alexandre Arcady, il donne la réplique à des comédiens de renom comme Roger Hanin ou encore Marthe Villalonga. Ce film retrace l’histoire de celles et ceux qui ont rejoint l’hexagone après l’indépendance de l’Algérie.

Patrick Bruel dans le film Profs
Patrick Bruel dans le film Profs – Crédits Photos : Getty Images

Par la suite, Patrick Bruel enchaînera avec plusieurs tournages dont Marche à l’ombre, avec Michel Blanc ou encore Profs (1985) avec Fabrice Lucchini.

Le saviez-vous ? En 1983, Patrick Bruel a prêté ses traits à la campagne publicitaire de la SNCF, pour la carte jeune, permettant d’obtenir des réductions sur les billets de train.

Patrick Bruel lance sa carrière musicale

En 1984, le chanteur connaîtra un premier succès commercial avec le titre Marre de cette nana-là. Puis, il retente l’expérience en 1985 avec Comment ça va pour vous ? qui plaira aussi beaucoup au public. Après ces deux belles expériences, Patrick Bruel sort donc son premier album studio en 1986, De face. Il donne ensuite ses premiers concerts à l’Olympia.

Patrick Bruel lors d'un concert en 1995
Patrick Bruel lors d’un concert en 1995 – Crédits Photos : Getty Images

Mais Patrick Bruel connaîtra la consécration dès 1989, avec des chansons comme Alors regarde ou encore Place des grands hommes. Très vite, le chanteur devient incontournable sur les ondes. D’ailleurs, ces débuts fracassants marqueront les débuts de la Bruelmania. Cette tendance se poursuivra longtemps au cours des années 1990 et 2000. Ainsi, la star a déjà dû faire face à nombreuses scènes d’hystérie collective, en étant reconnu par ses fans.

Engagements et passions

En plusieurs décennies de carrière, Patrick Bruel n’a pas seulement eu la possibilité d’étoffer son répertoire. Ainsi, il a souvent utilisé son statut de célébrité pour faire passer des messages forts.

Patrick Bruel : sa position contre le racisme

À l’époque où il fait ses débuts comme acteur et chanteur, la société française traverse de nombreux changements. Ainsi, l’artiste rejoint rapidement SOS racisme. Néanmoins, il finira par se retirer de cette organisation en 1991. En effet, il estime qu’elle se montre parfois trop naïve et pacifiste, et donc dangereuse.

Pour autant, Patrick Bruel ne laisse pas tomber ses convictions. D’ailleurs, il prendra même la parole, en 1995, contre la percée de l’extrême droite et du front national. Ainsi, il donnera plusieurs concerts de protestations.

Engagements caritatifs

Dès 1992, Patrick Bruel mettra sa notoriété au service de la bonne cause. Il participera donc à une campagne de sensibilisation consacrée aux enfants en Somalie. Enfin, depuis 1993, il fait partie de la troupe des Enfoirés. Il n’a pas manqué un concert depuis son arrivée dans le collectif.

Patrick Bruel, l’as du bluff

S’il excelle sur le petit écran ou encore sur scène, l’artiste a longtemps caché un autre talent : son aisance au poker. Pourtant, il obtient son bracelet de champion du monde dès 1998, aux WSOP. Pour rappel, il s’agit d’un festival très connu, qui se tient à Las Vegas.

Finalement, il commencera à assumer sa passion au grand jour dès 2010. On peut ainsi le voir jouer aux cartes dans la diffusion du WPT, sur Canal +. Passionné, Patrick Bruel confesse volontiers qu’il ne manque jamais un tournoi. De nos jours, il se classe comme l’un des meilleurs français dans ce domaine.

Histoire familiale et vie privée

S’il a vu le jour en Algérie, Patrick Bruel n’en garde qu’un souvenir lointain. Ainsi, il a dû revenir en France Métropolitaine en 1962, alors qu’il n’avait que 3 ans. Mais il a aussi subi le divorce de ses parents, dès 1960. Son enfance et sa jeunesse ont donc été marqués par une éducation bien distincte entre son père et sa mère.

Du côté maternel, Patrick Bruel suit les traditions juives, même s’il ne se définit pas comme pratiquant. Il finira pas délaisser son patronyme de Benguigui. Il opte alors pour le nom de scène Bruel, inspiré par le chanteur Jacques Brel.

Le premier mariage de Patrick Bruel

Courtisé et admiré depuis ses débuts sous les projecteurs, l’artiste aura bien sûr de nombreuses liaisons. Mais il ne se mariera qu’en 2004, avec Amanda Shters. Ensemble, ils donneront naissance à deux enfants :

Pour autant, Patrick Bruel et sa femme ne finiront pas divorcé en 2007.

Une vie sentimentale tumultueuse

Suite à cet incident, le chanteur retrouvera vite l’amour dès 2009, avec la mannequin Céline Bosquet. Leur idylle durera jusqu’en 2011.

Il poursuivra ensuite ses aventures avec Caroline Nielsen de 2013 à 2017, une autre modèle d’origine danoise. Mais pour Patrick Bruel, cette période sera aussi marquée par une sombre affaire de moeurs, dont il sortira blanchi.

Depuis 2018, il partage sa vie avec une jeune femme bien plus jeune que lui, qui porte le prénom de Clémence. Dans sa vie de tous les jours, le chanteur possède notamment une villa, ainsi qu’un domaine à l’Isle-sur-la-Sorgue, tout près d’Avignon. Ainsi, Patrick Bruel produit et commercialise des vins, des alcools ou encore des produits d’épicerie fine, comme des confitures.

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