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Révélée dans la série Un gars, une fille, la comédienne a connu une très belle notoriété depuis la fin des années 1990. Longtemps mariée à Jean Dujardin, qui fut son partenaire à l’écran, elle a maintenant refait sa vie. Mais cette séparation ne l’a pas empêché de poursuivre sa brillante carrière d’actrice. En 2023, Alexandra Lamy se retrouve donc à l’affiche de trois films, dont La chambre des merveilles ou encore Alibi.com 2. De ses débuts à sa consécration, zoom sur le parcours de cette vedette.
Jeunesse et débuts
Né en octobre 1971, à Villecresnes, une ville du Val-de-Marne, Alexandra Lamy n’a pas grandi en banlieue parisienne. En effet, durant son enfance, ses parents ont préféré déménager pour s’installer à Alès. Elle garde de très bons souvenirs de cette région Cévenole. Petite fille, elle avait une meilleure copine, avec qui elle s’entraînait à jouer des pièces de Molière, dans la librairie de sa mère. À cette époque, la fillette rêve de devenir bergère, et de garder des chèvres. Des décennies plus tard, elle a pris un tout autre chemin.
Jeune fille passionnée de théâtre, elle s’inscrit au conservatoire de Nîmes en 1990. Dans cet établissement, elle suivra alors des cours de comédie et d’art dramatique. Une fois formée au métier de comédienne, elle quitte le sud de la France, pour venir tenter sa chance à Paris. Aussi, Alexandra Lamy doit son premier rôle à Patrice Leconte. En 1995, elle joue donc dans un spot publicitaire. À la même époque, on peut également la retrouver à l’écran dans La Croisière foll’amour.
Mais il faudra attendre 1999 pour qu’elle devienne célèbre à l’échelle nationale. Alexandra incarne alors l’un des personnages principaux, dans la série Un gars, une fille. Ce programme court suit les aventures d’un jeune couple : Alex et Jean (joué par Jean Dujardin). Belle-mère envahissante, scènes de ménages, ou encore voyage en amoureux… Chaque épisode ne dure que quelques minutes, à la manière d’un petit sketch. Et le public de France 2 répondra présent. Ainsi, les téléspectateurs pourront se détendre devant les péripéties de Chouchou et Loulou jusqu’en 2003.
Alexandra Lamy s’affirme en tant qu’actrice
Devenue célèbre dans une série comique sur le petit écran, la belle ne se repose pas sur ses acquis. Aussi, peu de temps après la fin Un gars, une fille, elle décroche un rôle sur scène. Elle apparaît ainsi dans la pièce Théorbe, de Christian Siméon. Et sa performance lui permet même d’obtenir une nomination aux Molière dans la catégorie Révélation théâtrale féminine, en 2004. Par la suite, on retrouve Alexandra Lamy dans la série Palizzi. Mais elle intervient également dans le doublage de Rose McGowan, dans la version française du film Grindhouse.
Au cours de l’année 2003, la belle se retrouve également à l’affiche de deux longs métrages :
- Rien que du bonheur
- Livraison à domicile
Malheureusement pour Alexandra Lamy, ces deux films ne rencontreront pas le succès escompté. Elle poursuit ses efforts sans se démonter en 2005, avec trois autres projets :
- L’Antidote, réalisé par Vincent De Brus
- Au suivant !, par Jeanne Biras
- Vive la vie, du réalisateur Yves Fajnberg
Mais là encore, ces longs métrages resteront des échecs, tant sur le plan commercial que critique. Déterminée, Alexandra Lamy commence alors à tourner dans des comédies romantiques :
- On va s’aimer, d’Ivan Calbérac (2006)
- Cherche fiancé tous frais payés (2007)
- Modern Love (2008)
Malgré la bonne volonté de l’actrice, ces films aussi passeront relativement inaperçus aux yeux du public.
La consécration
Pour Alexandra Lamy, tout change à partir de 2009. En effet, cette année-là, elle joue dans Ricky, un drame fantastique réalisé par François Ozon. Si le film n’affole pas le critique, la performance de l’actrice lui vaut de nombreux compliments. Puis, à la même période, on la retrouve à l’affiche de la comédie Lucky Luke, aux côtés de Jean Dujardin.
Elle poursuit son chemin vers la gloire, en jouant dans le thriller Possessions en 2012. Elle fera ensuite une apparition remarquée dans Les infidèles. Alexandra Lamy consolidera ensuite son statut de vedette du cinéma, avec des comédies comme Jamais le premier soir. Mais l’actrice fera également ses preuves dans le registre dramatique avec De toutes nos forces, réalisé par Nils Tavernier. Ainsi, après 2015, elle devient ce qu’on appelle une vraie tête d’affiche.
Ce qui ne l’empêche pas de revenir sur le petit écran, avec le téléfilm Après moi le bonheur en 2016. Dans le même temps, on peut aussi la retrouver au cinéma, pour deux comédies d’Éric Lavaine :
- Retour chez ma mère (2016)
- L’embarras du choix (2017)
Elle enchaîne ensuite avec une autre comédie romantique, ou elle donne la réplique à Benoît Poelvoorde : 7 jours pas plus. Puis, elle rejoint le casting de Nos patriotes, un film qui suit le destin d’un tirailleur sénégalais, mobilisé au combat pendant la seconde guerre mondiale. Grâce à Éric Lavaine, Alexandra Lamy a l’opportunité de jouer pour Franck Dubosc. Ce dernier lui accorde alors le premier rôle féminin dans le film qu’il réalise : Tout le monde debout, qui cartonne au cinéma en 2018. Mais la comédienne ne s’arrête pas là et continue avec un personnage de directrice de campagne dans Le Poulain, puis avec Convoi exceptionnel.
La vie privée d’Alexandra Lamy
À ses débuts, en 1995, la belle partageait la vie du comédien suisse Thomas Jouannet. Ils ont même donné naissance à une petite fille prénommée Chloé en 1997. Mais leur idylle prend fin en 2003. En effet, après la fin de la série qui les a réunis, Alexandra Lamy se met en couple avec Jean Dujardin. Il faudra cependant attendre 2009 pour qu’ils célèbrent leur mariage. Mais l’union va se terminer par un divorce en 2014. Après avoir vécu à Londres entre 2013 et 2019 avec sa fille, Alexandra Lamy a pourtant décidé de se réinstaller à Paris.
