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L’animateur a ouvert les portes de son intimité dans son livre autobiographique, « Je m’appelais Franck », publié aux éditions XO le 23 mars dernier. Vincent Lagaf s’est confié sur l’euthanasie de sa mère, qu’il a lui-même pratiquée. Cette décision difficile a été prise alors que sa mère ne pesait plus que 40 kilos et mesurait 1m83.
Vincent Lagaf : La lourde décision
Vincent Lagaf a affirmé dans l’émission « Quelle époque ! » sur France 2 qu’il n’était pas « un enfant malheureux ». Cependant, il n’a pas reçu l’amour qu’il aurait souhaité de ses parents adoptifs tout au long de sa vie. Il est resté proche de ceux qui l’ont adopté et qui l’ont sorti de l’orphelinat, particulièrement dans les moments difficiles où la mort était imminente.
Lors d’une visite aux locaux de Télépro, Vincent Lagaf a partagé ses réflexions sur la mort de sa mère adoptive. Il ne qualifie pas cet acte de « suicide assisté », mais plutôt d’« euthanasie ».
« C’est donner la mort à quelqu’un qui n’a plus aucun espoir de vivre », précise-t-il.
Maintenant il est disposé à parler de son comportement illégal à l’époque. Selon Lagaf :
« Quel est l’intérêt de continuer à faire vivre une personne comme ça ? »
Il a poursuivi :
« Par l’intermédiaire du médecin de famille, j’ai donné la mort à ma mère qui mesurait 1m83 et qui pesait 40 kilos »
Les médecins étaient catégoriques quant à l’état de santé de la personne en question, affirmant qu’il ne pourrait jamais s’améliorer.
« Elle n’avait pour seule alimentation que de l’eau qu’on lui donnait avec un bout de chiffon humide », détaille-t-il.
Il s’est ensuite demandé :
« Quel était l’intérêt de continuer à faire vivre une personne comme ça ».
Le professionnel de santé, ayant de la compréhension, lui a indiqué qu’il était envisageable d’administrer une mort « digne » et « rapide » :
« C’était réglé en 15 minutes le lendemain. »
La mort de son père adoptif
Lors de son apparition dans l’émission « Quelle époque ! » diffusée sur France 2. Vincent Lagaf a décidé de répondre sans détours aux questions de Léa Salamé. Bien qu’il ait été en conflit avec Jean-Marie Bigard, il a expliqué qu’il n’avait pas mené une vie malheureuse. Cependant, il a abordé plus en détail ses relations avec son père adoptif.
« Je n’ai aucun souvenir de fous rires avec mon père. Je trouve qu’il n’y avait pas cette tendresse que moi j’ai pu donner à mon fils », explique Vincent Lagaf ».
Malgré une relation père-fils très distante, Vincent Lagaf a affirmé avoir fait tout son possible pour y remédier.
« Lors de ses derniers jours, je lui ai dit “Tu sais papa, je t’aime”, ça l’a fait sourire. Je ne sais pas s’il était trop pudique ou quoi, mais c’est mon père », explique-t-il les larmes aux yeux.
Vincent Lagaf adopté
Vincent Lagaf’ a fait des aveux difficiles dans une interview accordée à «Télé 2 Semaines» le 20 mars 2023. Au cours de cette conversation, le célèbre humoriste est revenu sur son enfance difficile au sein de sa famille d’adoption. Révélant avoir été abandonné par sa mère biologique à la naissance et avoir été renommé « Vincent » par ses parents adoptifs.
Un changement d’identité qui a eu un impact considérable sur sa vie quotidienne.
« Quand on change de prénom à 2 ans, je peux vous dire qu’à 60 ans je me retourne toujours quand j’entends Franck. C’est ancré en soi et c’est très compliqué à gérer », a-t-il avoué auprès des journalistes de Sud Radio le 24 novembre 2022.
L’animateur de télévision a choisi de fournir des détails supplémentaires concernant ses propos.
« Quand on vous appelle Franck pendant trois ans et que vous devez répondre au prénom de Vincent du jour au lendemain, c’est compliqué. On vous retire un peu de votre identité. Je pense qu’on ne guérit pas de sa naissance… ».
Une enfance douloureuse
Vincent Lagaf continue à éprouver des difficultés à considérer ceux qui l’ont adopté comme ses parents, même aujourd’hui. Selon ses propos recueillis par «Télé 2 Semaines». Lorsqu’il se rend sur leur tombe, il ne ressent pas le besoin de se recueillir sur la sépulture de ses parents. Mais plutôt sur celle de simples personnes qui l’ont aidé à devenir qui il est aujourd’hui.
Cette attitude peut s’expliquer en partie par le fait que son enfance n’a pas été facile. Comme il l’a précisé dans une interview à nos confrères :
« À l’âge de 13 ans, tout ce que je voulais, c’était fuir ».
Vincent Lagaf a également raconté une anecdote qui lui est restée en mémoire dans une interview avec un magazine. Peu de temps après avoir été adoptée, sa mère avait invité des amies chez elles pour les présenter à son fils. L’une des invitées avait posé une question surprenante :
« Il est gentil ? »
À ce sujet, l’animateur aurait aimé répondre :
« Non, connasse ! Je mords et je pisse partout ! »
