Afficher Masquer les titres
Florent Pagny a fait l’objet de nombreuses spéculations ces derniers mois. Y a-t-il une possible relation entre sa consommation de cannabis et son cancer ?. Le chanteur a souhaité s’exprimer publiquement sur le sujet et a affirmé, au micro de RTL, que cette rumeur était infondée.
Des rumeurs persistantes et infondées
Florent Pagny se livre sans retenue. À l’occasion de la sortie de son autobiographie « Pagny par Florent » le 5 avril dernier, le chanteur a accordé une longue interview à RTL. Malgré sa rechute de cancer, il ne pense pas que sa consommation de cannabis soit responsable de sa maladie.
« Je ne pense pas que le joint m’ait donné le cancer », affirme-t-il.
Pour Florent Pagny, la consommation de cannabis avait un effet thérapeutique. Selon lui, la présence de THC, la molécule psychoactive du cannabis, l’aidait à mieux gérer son hyperactivité et à être plus réceptif aux autres.
« Le joint m’a permis d’être plus sensible, de mieux partager avec les autres », explique-t-il.
Cependant, il ne fait pas l’apologie de cette drogue et reconnaît que certains en deviennent idiots.
View this post on Instagram
Florent Pagny prépare sa tournée des festivals de l’été 2023. Bien que la consommation de cannabis ait eu un effet positif sur lui, il n’en fait pas une généralité et ne recommande pas à tout le monde de fumer.
« Pour moi, le cannabis m’a rendu moins bête et plus ouvert d’esprit », conclut-il.
Florent Pagny assure que sa voix est « plus claire »
Dès l’âge de 11 ans, Florent Pagny découvre le pouvoir de sa voix lorsqu’il reste à la maison pour cause de maladie et commence à chanter « Il » de Gérard Lenorman. Sa mère, qui l’entend, prend conscience de son talent.
Cinq ans plus tard, il intègre le conservatoire et devient un perfectionniste, prenant conscience de l’importance de protéger sa voix, qu’il considère comme son pouvoir et son trésor.
« Je dois le protéger », insiste-t-il.
Il poursuit en disant :
« Je ne suis pas un musicien, je suis un technicien et un interprète. Alors, au-delà de la musique et des mots que je dois véhiculer, c’est le son et les fréquences qui passent ou qui ne passent pas qui sont importants »
Il est mis en évidence que sans ce « haut médium », il n’aurait pas été en mesure de chanter « Savoir aimer ».
Afin de préserver sa voix en permanence « impeccable », Florent Pagny prend des mesures pour la protéger.
« Il ne faut pas traîner dans les bars le soir après les tournées ou picoler, mais faire attention à son hygiène de vie », assure-t-il.
Le chanteur exprime sa satisfaction quant au fait que son cancer ou les traitements n’ont pas altéré sa voix ou ses cordes vocales.
« La seule chose qui s’est produite, c’est que je suis plus haut, plus clair, mais Pascal Obispo m’a fait remarquer que c’était surtout parce que j’ai arrêté de fumer », confie le chanteur.
Sa rencontre avec le président
Sa franchise est ce qui caractérise Florent Pagny. Qu’il s’agisse de siéger dans le fauteuil de « The Voice » ou d’interpréter ses chansons, le chanteur de 61 ans a toujours su transmettre des messages. Lorsqu’il a rencontré Emmanuel Macron en 2018, Pagny a choisi d’évoquer un sujet qui lui tenait particulièrement à cœur. Avec le président de la République, il a parlé de la légalisation du cannabis.
Dans une interview accordée à Femme Actuelle et publiée le mardi 28 septembre 2021, l’artiste a déclaré :
« J’ai abordé la question de la légalisation du cannabis. J’ai pensé qu’il était jeune et qu’il serait à l’écoute. »
Lorsque Florent Pagny a évoqué la question de la légalisation du cannabis avec Emmanuel Macron. Le président de la République a immédiatement refroidi l’artiste en lui répondant :
« En France, cela va être difficile ».
Cependant, selon Florent Pagny, les avantages de l’utilisation du cannabis à des fins thérapeutiques et pour la réduction de la petite délinquance sont évidents. En avril 2021, le président Macron a confirmé son opposition à la légalisation du cannabis récréatif. Et il a réaffirmé son engagement dans la lutte contre le trafic de drogue. Il a déclaré dans les colonnes du Figaro :
« Contrairement à ceux qui prônent la dépénalisation généralisée, je pense que les drogues ont besoin d’un coup de frein, pas d’un coup de publicité. Dire que le haschisch est inoffensif est plus qu’un mensonge. Les effets sur le plan cognitif sont désastreux ».
Toutefois, l’Élysée a fait savoir que le président de la République reste « ouvert » à la question du cannabis thérapeutique.
