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On sait tous que Claude François a laissé derrière lui deux fils, lorsqu’il a rendu son dernier souffle le 11 mars 1978, à l’âge de 39 ans. Cependant, ce que beaucoup de gens ont ignoré pendant de nombreuses années, c’est que le chanteur avait aussi une fille cachée.
C’est en effet au sujet de cette dernière que son fils Claude François Jr. s’est confié dans l’émission Touche pas à mon poste, le 11 mars dernier. Les détails dans cet article.
L’existence de Julie Bocquet dans la vie du chanteur
C’était une révélation qui a secoué le monde de la musique pendant plusieurs mois. En 2019, un documentaire a révélé que Claude François a eu une fille, nommée Julie Bocquet.
En effet, cette dernière est le troisième enfant du chanteur emblématique des années Yéyé. Cependant, son identité est restée secrète pendant longtemps, sans doute parce que sa mère, Fabienne, était trop jeune lorsqu’elle l’a eue.
Comme Fabienne l’avait confié un jour dans l’émission Ça commence aujourd’hui, c’était en fait à l’âge de 13 ans qu’elle a rencontré l’interprète de Cette année-là. Puis un an plus tard, elle a donné naissance à leur fille.
Parlant de sa relation avec le chanteur, la mère de famille a notamment déclaré :
« J’ai vu Claude François pour la première fois en 1974 (…) Ensuite, j’ai eu la chance de le rencontrer lors d’une émission radio, et c’est là où nous avons fait vraiment connaissance », avant de confier : « Je faisais plus âgée. C’est vrai que j’étais grande, je faisais déjà 1m70, je parlais plusieurs langues ».
Les confidences de Claude François Jr. sur sa demi-sœur cachée
Pendant de nombreuses années, le fils de Claude François, Claude François Jr. n’a jamais évoqué sa demi-sœur cachée dans ses interviews. Cependant, récemment il a finalement décidé d’en parler publiquement.
En fait, c’était lors d’un appel téléphonique avec Matthieu Delormeau, qui animait TPMP qu’il l’a fait. Pour l’occasion, il a ainsi affirmé :
« Je ne me suis jamais exprimé là-dessus à la télévision, l’histoire est compliquée, je ne suis pas étonné, j’ai parlé à la maman, et j’ai compris que Julie était une femme fragile et c’était délicat d’entrer en interaction dans cette histoire. »
Le frère de Marc François a également pris la défense de son père, lors de son interview. Mais en même temps, il a aussi confirmé les dires de la mère de Julie Bocquet à propos de son âge à l’époque où elle a rencontré le chanteur.
« On peut dire que c’était un manque de vigilance (…) mon père ne connaissait pas l’âge de sa maman quand il l’a rencontrée (…) qu’il avait tout lieu de croire qu’elle était beaucoup plus vieille qu’elle l’était en réalité », a-t-il affirmé, avant de raconter : « (…) Un jour, elle lui a donné son âge (…) Et quand elle lui a dit qu’elle avait 15 ans, c’est elle qui me le raconte, il est devenu blême, ‘tu veux que je finisse en taule ?’. Elle est flamande, la taule elle ne savait pas ce que ça voulait dire (…) et quand elle me raconte ça, ça ne s’invente pas. »
Julie Bocquet a envoyé une lettre à ses demi-frères
En parlant de cette affaire de famille, il faut préciser que la fille cachée de Claude François, Julie Bocquet a été adoptée après sa naissance. Cela signifie donc qu’elle n’hérite pas de ses parents biologiques.
D’ailleurs, elle a parfaitement conscience de la situation et a déclaré dans une interview ne pas vouloir d’argent. En revanche, elle a fait savoir qu’elle ne veut plus vivre dans l’ombre.
Pour ne pas être mise à l’écart, la fille de la star de la chanson française a même envoyé une lettre à ses demi-frères. Dans celle-ci, elle a ainsi écrit :
« Notre père n’est plus ici, je n’ai même pas eu la chance de le voir, mais en chacun de nous il doit exister encore. Je donnerais tout pour le rencontrer, et pour vous rencontrer si vous le voulez autant que moi ».
Une lettre que Paris Match a révélée, et à laquelle les fils de Claude François avaient répondu :
« Son récit est bouleversant. Nous comprenons parfaitement sa quête d’identité mais il s’agit là d’une histoire qui nous dépasse tous un peu. (…) Nous n’avons jamais ressenti d’intentions déplacées de leur part et comprenons leurs souffrances et les respectons. »
