Marlène Schiappa : « Mais c’est une plaisanterie » elle menace de quitter le plateau de « C ce soir »

Il y a eu une dispute entre les deux invitées sur le sujet des violences envers les femmes, qui a provoqué une forte réaction de colère de la part de Marlène Schiappa, qui a même envisagé de quitter le plateau.

© Crédits photos : France 5

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Mercredi soir sur France 5, pendant l’émission « C ce soir » animée par Karim Rissouli, un débat sur les violences sexuelles et les violences envers les femmes a dégénéré. Devenant alors un règlement de compte entre l’artiste Andréa Bescond, très engagée sur ces sujets, et Marlène Schiappa, la secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale et solidaire. Auparavant en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes de 2017 à 2020. Cette confrontation a pris une tournure très négative. C’était une séquence plutôt inhabituelle.

Après plus d’une heure de débat, les tensions sont montées entre les invitées. Andréa Bescond a critiqué le gouvernement, estimant qu’il ne faisait pas suffisamment pour protéger les victimes d’agressions. Elle a exprimé son agacement en disant : « Il y a des femmes qui meurent, des femmes qui sont violées tous les jours. Toutes les sept minutes il y a une tentative de viol (…) À votre place, honnêtement, je ne serais pas aussi calme que vous en train de sortir un livre. » Ces propos ont contribué à l’escalade des émotions au cours de la discussion.

Une critique mal accueillie par Marlène Schiappa

Les critiques d’Andréa Bescond n’ont pas plus à Marlène Schiappa. « C’est une plaisanterie. Je trouve cela honteux, je suis désolée, mais je ne vais pas rester sur ce plateau ! » s’est-elle écriée, très en colère, avant de se lever de sa chaise. Pendant ce temps, Andréa est restée calme et a lancé à Schiappa : « Va pleurer !« . Cela a donc provoqué un échange encore plus tendu entre les deux femmes.

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Karim Rissouli a tenté de calmer Marlène Schiappa, qui continuait à s’énerver. « Je suis désolée, mais dire des choses comme ça à mon sujet… (…) Me dire que je découvre les violences sexuelles, mais bon sang, j’ai quelqu’un qui a été tué par balle ! » a-t-elle hurlé avant de frapper violemment la table. Andréa Bescond a alors ajouté de l’huile sur le feu en lui demandant de se calmer. Et ce pour ne pas se faire traiter d' »hystérique » lors de la Journée internationale des droits des femmes.

Après cette altercation tendue, Marlène Schiappa s’est tournée vers Karim Rissouli, lui demandant à deux reprises de supprimer cet extrait de l’émission pour le montage final de France 5. Cependant, l’extrait restera dans l’émission.

Andréa Bescond reparle du débat sur Instagram

La vidéo de l’altercation a fait l’effet d’une bombe sur Internet. Andréa Bescond a alors pris la parole sur ses réseaux sociaux. Et ce pour expliquer son point de vue. Sur Instagram, la danseuse, comédienne, metteure en scène, scénariste, réalisatrice et auteure française a déclaré que « Marlène Schiappa n’a pas supporté que je pointe l’incompétence du gouvernement concernant les féminicides et la gestion des violences en France« . Elle a également rappelé les chiffres alarmants concernant les violences faites aux femmes en France. Notamment qu’une femme est victime d’une tentative de viol toutes les sept minutes. Et que 18 enfants subissent des violences sexuelles chaque heure et que 80% des plaintes n’ont aucune suite.

Andréa Bescond a critiqué le comportement de la ministre qui « a passé son temps à féliciter l’action du gouvernement« . « Ce qui est amusant, c’est qu’elle dit que j’ai crié tout le débat. Alors que je n’ai fait que souligner calmement mais vivement sa démagogie habituelle. Quand on est ministre, on ne peut pas déclarer que l’Etat ne peut rien faire face à la violence de ces hommes, ce discours est intolérable (…) Il est temps que le gouvernement cesse de s’exonérer et de faire semblant d’agir. D’ailleurs, vraiment, s’emporter ainsi par orgueil et crier « vous allez y couper !!! ». Cela n’augure rien de bon pour la démocratie. Entre Schiappa qui a failli casser son téléphone en pleurnichant, Dupont-Moretti qui a fait des gestes obscènes à l’Assemblée, et Darmanin qui a eu un classement sans suite et une non-lieu pour viol, il serait peut-être temps de demander leur démission« , a-t-elle posté.

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Source : Puremedia

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