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Dans le film Les Choristes, Gérard Jugnot incarne l’un des rôles principaux. Cela dit, il est aussi le coproducteur de la fiction. Cette responsabilité l’a poussé à prendre un énorme risque financier qui aurait pu le mettre sur la paille. Les détails dans cet article.
Gérard Jugnot : Les choristes, un film à succès
Les Choristes a marqué les amateurs du cinéma français. En 2004, le film, dont le réalisateur est Christophe Barratier, sort en salles. Il s’agit d’une adaptation du long-métrage La Cage aux rossignols de Jean Dréville sorti en 1945. Une valeur sûre du septième art.
La comédie dramatique musicale a remporté l’adhésion du public et de la critique. Ce long métrage compte près de huit millions et demi d’entrées dans l’Hexagone. Elle devient ainsi le plus gros succès de l’année 2004. Et cela, loin devant Shrek 2 et Harry Potter : le prisonnier d’Azkaban. Ce dernier qui aurait pu ne jamais voir le jour.
Elle s’est aussi fait nominer par huit fois aux César l’année qui suit sa sortie, c’est-à-dire en 2005. Le film a été nominé par deux fois aux Oscars. Les Choristes remporte aussi les statuettes françaises de la meilleure musique et du meilleur son. Près de 20 ans après sa sortie, on en apprend encore à propos du tournage de ce succès populaire particulièrement réussi.
Le pari gagnant de Gérard Jugnot
Cette fiction a également été l’occasion pour les cinéphiles de découvrir de nouveaux talents du septième art. Parmi eux, Jean-Baptiste Maunier, Maxence Perrin ou encore Grégory Gatignol. Un projet réussi qui a fait la fierté des équipes, parmi lesquelles il y a Gérard Jugnot.
Ce dernier a campé le rôle de Clément Mathieu, le nouveau surveillant du pensionnat Fond de l’étang. Au-delà de cela, il se trouve que l’acteur est également coproducteur du film. Cette responsabilité l’a obligé à faire quelques sacrifices.
En effet, Gérard Jugnot a mis tous ses espoirs dans le film Les Choristes. L’époux de Patricia Campi, pour financer le long-métrage, a pris une décision qui aurait pu avoir de lourdes conséquences. D’après les informations de Ciné Série, Gérard Jugnot a fait le choix de mettre à l’hypothèque son appartement parisien.
Cette décision, il l’a prise afin de sauver le financement du projet. Un pari risqué, mais qui s’est avéré gagnant. Ce sacrifice a permis au long-métrage de s’inscrire en première position du classement des plus gros succès du box-office français de 2004. Cette œuvre a marqué l’histoire.
L’histoire d’un musicien raté
Les Choristes raconte l’histoire d’un musicien raté du nom de Clément Mathieu. Ce dernier arrive en 1949 dans un pensionnat de rééducation pour garçons mineurs en tant que surveillant. Convaincu des vertus de la musique, Clément fait chanter des enfants dans une chorale qu’il a mise en place avec les turbulents pensionnaires. Ce qui lui permet de les assagir.
Ces enfants ont de ce fait oublié l’autorité tyrannique du directeur de l’établissement, Rachin. Dans ce film, Jean-Baptiste Maunier, François Berléand et Kad Merad tiennent des rôles. Cependant, c’est la présence de Gérard Jugnot qui a marqué les esprits.
Ce dernier était principalement connu, avant la sortie du film, pour son appartenance à la troupe du Splendid. Et comme dit plus haut, l’acteur officiait aussi comme producteur sur ce projet, dont la genèse a été compliquée.
Un tournage en pleine canicule
Le tournage du film de Christophe Barratier a eu lieu pendant la canicule qui a frappé la France en 2003. Ce qui a compliqué la tâche. Dans la cour du château de Ravel, imposante demeure auvergnate du XIIe siècle, la température atteint les 45 degrés.
Christophe Barratier a choisi cet édifice pour installer son tournage pendant deux mois. Ce long-métrage produit par Jacques Perrin au budget de 5,5 millions d’euros fut un casse-tête à monter. En effet, TF1 et M6 ont refusé ce projet jugé « trop mièvre ». C’est là qu’intervient le sacrifice de Gérard Jugnot.
Anne-Élisabeth Lemoine et Pierre Lescure, lors d’un interview, sont revenus sur une rumeur disant que certains plans du film se sont faits tourner en slip. C’était afin de s’accommoder de la chaleur selon Gérard Jugnot dans ses mémoires.
En effet, ce dernier a révélé qu’avec François Berléand, ils ont joué certaines de leurs scènes en slip. Et ce, alors que le script ne comportait que des plans serrés.
