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Comme quoi, tout le monde a ses drames. Pour sa part, l’interprète de Amour toujours s’est confiée dans les colonnes du Parisien Week-End. Complexée par sa taille, Clara Luciani est restée longtemps pas bien dans ses baskets. Une différence qui lui a valu des moqueries et toutes sortes de harcèlements au collège. Découvrez tous les détails dans cet article.
Clara Luciani complexée par son physique
La confiance en soi est quelque chose qui se construit. Ce n’est pas Clara Luciani, compagne d’Alex Krapanos qui dirait le contraire. En effet, depuis son plus jeune âge, elle a été la cible de moqueries. Et ce, spécifiquement à cause de son physique.
Il faut savoir qu’à l’époque, la petite Clara avait un complexe : sa taille. Toujours est-il que ses compagnons de classe l’ont découvert et lui ont mené la vie dure. Ainsi, au cours de ses années collège, l’artiste a souffert de harcèlement.
« J’ai toujours été une petite fille un peu encombrée par sa taille, je ne savais pas trop quoi faire de mon corps », s’est rappelée la jeune femme.
Autant vous dire que ce n’était que le début. Les moqueries ont effectivement empiré au point de se transformer en insultes. L’artiste de 30 ans s’est confiée à cœur ouvert sur tout cela lors d’un entretien avec Le Parisien Week-End.
« Je me sentais rejetée, nulle, moche… »
Durant son interview avec le journal, Clara Luciani est revenue sur son enfance pas très rose paillette. Une période au cours de laquelle la petite fille qu’elle était a joué le rôle de souffre-douleur. Comme elle le dit, cela a commencé tôt.
« Ça a commencé à l’âge de 6 ans. Les autres enfants se moquaient de ma taille. J’étais déjà très grande. On le voit sur ma photo de classe de CP, je fais la même taille que la prof. À 11 ans, je mesurais 1,76 m. Et puis j’étais la première de la classe, et une fille un peu bizarre qui aimait se réfugier dans les livres. Et, quand on a des différences, ça ne loupe pas, malheureusement », a-t-elle confié au Parisien Week-End.
Tout cela n’avait pas été sans conséquences. En effet, c’est connu que les enfants peuvent parfois être cruels entre eux. En tout cas, entre railleries et moqueries de toutes sortes, Clara Luciani en a vu de toutes les couleurs.
« La grande asperge », « Quel temps il fait là-haut ? », « T’es moche » et d’autres étaient notamment son quotidien.
Si c’était déjà méchant, le harcèlement ne s’est pas arrêté là. S’ensuivent certaines farces assez dangereuses.
Clara Luciani a poursuivi en disant :
« Des petits malins s’amusaient à mettre des punaises ou des cartouches d’encre ouvertes sur ma chaise. Ça a pris de telles proportions que j’allais à l’école la boule au ventre avec l’envie de disparaître. J’étais très seule. Je me sentais rejetée, nulle, moche, et incapable de rentrer dans le moule. Ça a duré le temps du collège. »
Heureusement pour elle, celle qui est passionnée par la musique a eu du soutien. En particulier celui d’une enseignante. En effet, cette professeure a su lui faire remonter son estime pour elle.
Clara Luciani sensible aux commentaires
Malgré le calvaire qu’avait vécu Clara Luciani à l’école, au moins elle pouvait se réjouir quand elle rentre à la maison. D’ailleurs, elle estime avoir la chance qu’à l’époque les réseaux sociaux n’avaient pas encore vu le jour.
« Quand je refermais la porte de ma maison, j’étais tranquille, entourée de gens aimants et à l’écoute », a-t-elle dit.
Bien sûr, tout le monde n’a pas ou n’a pas eu cette chance. En particulier dans l’ère du digital où tout peut se faire en quelques clics. Le caractère violent d’Internet et des différents réseaux sociaux est de notoriété publique.
À ce sujet, Clara Luciani a dit :
« C’est terrible d’imaginer que les enfants peuvent être persécutés à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Je suis sidérée par la facilité avec laquelle certaines personnes se montrent méchantes et agressives sur les réseaux sociaux, en toute impunité. »
D’autant plus que même à son âge, la chanteuse reste impactée par ce qui se fait sur la Toile avec la haine et les insultes. En essayant de se mettre à la place de ces jeunes enfants, Clara Luciani ne peut que compatir.
« Quand je vois qu’à 30 ans, bien que je sois une femme construite et épanouie, je reste très sensible aux commentaires, je me mets à la place d’un enfant de 13 ans qui se trouve nul. Et je repense à moi au même âge », a-t-elle dit.
Cela avant de donner un conseil qui l’a aidée :
« Je pourrais lui conseiller d’écrire ou de dessiner. La thérapie de l’art est merveilleuse. L’écriture a sauvé mon adolescence […] Il reste mon remède à tout. »
