Le thon fait partie de ces poissons les plus pêchés dans le monde. En effet, il en existe plusieurs espèces à l’instar du thon albacore ou encore le thon rouge. Très prisé dans la cuisine, il fait l’objet d’une surpêche à l’image de beaucoup d’autres produits de la mer. D’ailleurs, on estime que l’espèce à chair rouge du Pacifique est menacée d’extinction. Cela dit, ce n’est pas le seul danger auquel ce poisson est confronté. La pollution marine impacte sa qualité de vie, mais aussi sa viande. En effet, ce poisson carnivore se retrouve en tête de la chaîne alimentaire. De ce fait, il a tendance à cumuler l’ensemble des polluants trouvables dans ses proies. C’est comme ça qu’on en arrive à la polémique autour du mercure trouvable dans certaines conserves. On vous fait le point.
Du thon au mercure : une recette peu ragoutante
Pour ceux qui ne le sauraient pas, le mercure est un métal lourd. Lequel étant à l’origine de nombreux problèmes d’ordre neurologique. Cela dit, il rentre parmi les composés chimiques utilisés dans l’extraction de l’or. Or, une fois utilisé, il se retrouve fatalement dans l’eau utilisée dans le processus. Et à terme dans nos océans. Dans cette veine, les centrales à charbon libèrent aussi une grande quantité de ce gaz dans l’atmosphère. Le docteur Jimmy Mohamed sur RTL souligne que :
« Le mercure, il est classé comme cancérigène probable par le Centre international de recherche contre le cancer »
La solution pour éviter tout problème reste de limiter son apport en Thon. Notamment en diversifiant ses sources de protéines, pois chiche, petits pois ou lentilles deviendront vos meilleurs amis. Tout en coûtant moins cher. Cela dit, la richesse en oméga 3 du thon reste fort appréciable. De ce fait, vous pouvez jongler avec des sardines ou des maquereaux. Néanmoins, la sphère végétale n’est pas en reste. Les fruits à coques en contiennent au même titre que l’huile de colza.