Depuis des années, notre capitale se prépare à accueillir les JO de Paris 2024. Si certains se réjouissent depuis le début, d’autres pointent régulièrement des couacs dans le déroulé des festivités. Problème de circulation, baisse de fréquentation dans les restaurants, transports bondés… Les parisiens ont été assez pessimistes dès le début. Dans ce contexte, la cérémonie d’ouverture a été une belle surprise pour tout le monde. On a pu y retrouver Aya Nakamura, Sofiane Pamart en duo avec Juliette Armanet, mais aussi Céline Dion ou encore Philippe Katerine.
Ce dernier a eu l’occasion de donner de la voix, en interprétant l’un de ses morceaux avant les JO de Paris 2024. Il est apparu le corps entièrement repeint en bleu. Vêtu de quelques feuilles de vignes, il ressemblait à une version alternative de Dionysos. Si sa prestation a beaucoup plus à certains, d’autres ont jugé cette séquence scandaleuse. Amusé par tous ces cris d’orfraie, Philippe Katerine a tenu à s’exprimer. Sans rancune, le chanteur paraît plutôt heureux…
Philippe Katerine ravi par les critiques
Si cette vedette se souciait réellement de ce que pensent les autres, on le saurait depuis longtemps. Dès ses débuts dans les années 1990, l’auteur-compositeur-interprète propose une musique atypique. Loin des standards de la variété française. Et pourtant, il a su devenir extrêmement populaire. Notamment grâce à la chanson Louxor j’adore, sorti en 2005. De ses textes jusqu’à sa coupe de cheveux, Philippe Katerine ne ressemble à personne d’autre. Aussi, il a été honoré de participer à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024.
« J’ai trouvé [l’événement] très fou, libre, frais. », a indiqué le chanteur sur BFMTV
Et si certains n’ont pas aimé sa performance, il ne s’en émeut pas.
« S’il n’y avait pas de polémique, ce ne serait pas marrant. Si tout le monde était d’accord et avait le même avis, quel ennui sur cette Terre, ça serait un autre fascisme. »
À droite de l’échiquier politique, certaines personnalités ne décolèrent pas. Globalement, elles dénoncent une cérémonie trop tournée vers le progressisme. Et pas assez vers les traditions françaises et les valeurs du sport. Une remarque à laquelle Thomas Jolly, le metteur en scène du show a réagi.
« En France, on a le droit de s’aimer, comme on veut, avec qui on veut, (…) on a le droit de croire et de ne pas croire. Hier soir, c’était des idées républicaines de bienveillance et d’inclusion. »
Invité à commenter ces propos, Philippe Katerine a répondu, avec son flegme habituel.
« Son idée d’inclusion est très bonne, je veux dire… On ne va pas choisir l’exclusion. »
Il a même tenu à féliciter une chanteuse bien connue, dont la légitimité a hystérisé les débats ces derniers mois.
« Voir Aya Nakamura avec la Garde républicaine, c’était une grande joie. »
Quant à son passage sur scène, l’artiste a accepté de donner quelques clefs d’interprétation :
« C’est un message de paix. (…) Les premiers hommes seront peut-être les derniers. L’avenir sera peut-être naturiste. »
Il explique qu’il s’agissait d’une référence aux athlètes de l’Antiquité, qui concouraient dans le plus simple appareil.
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