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Si vous élevez seul(e) vos enfants suite à un décès ou une séparation, vous pouvez prétendre à l’allocation de soutien familial. C’est une prestation sociale que la CAF ou la MSA verse pour vous aider à compléter vos revenus. Cette allocation est peu connue, mais elle peut vous être très utile.
Pour toucher l’ASF, vous devez respecter certaines conditions d’éligibilité. Elles concernent votre situation familiale et votre lieu de résidence, comme pour la plupart des allocations de la CAF. Dans cet article, nous vous détaillons les critères à remplir pour bénéficier de l’allocation de soutien familial.
Qu’est-ce que l’allocation de soutien familial ?
Face à la difficulté de faire face aux dépenses quotidiennes, les familles monoparentales peuvent bénéficier d’une aide financière. Il s’agit de l’allocation de soutien familial ou ASF versée par la CAF ou de la MSA.
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Cette aide vise à compenser l’absence de contribution de l’un des parents à l’entretien des enfants. Pour les parents isolés, l’ASF n’est pas soumise à des conditions de ressources, mais elle dépend de la situation familiale.
Ainsi, pour la percevoir, il faut être parent isolé, divorcé ou célibataire avec au moins un enfant charge. L’enfant en question doit avoir moins de 20 ans. En outre, il faut également justifier que l’autre parent ne paie pas ou ne paie pas assez de pensions alimentaires.
L’autre parent ne paie pas de pension alimentaire
Si vous élevez seul(e) au moins un enfant, vous pouvez bénéficier de l’allocation de soutien familial. C’est une aide financière qui vous est versée quand l’autre parent ne remplit pas son obligation. Selon votre situation, le versement de l’allocation peut varier. Voici 3 exemples :
1. Vous avez une pension alimentaire fixée
Vous avez obtenu par la justice ou par un notaire que l’autre parent vous verse une pension alimentaire, mais il ne le fait pas. Dans ce cas, vous pouvez recevoir l’allocation de soutien familial comme une avance. La CAF ou la MSA se chargera de récupérer l’argent auprès du parent qui ne paie pas.
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2. L’autre parent n’a pas les moyens de payer
Si l’autre parent est insolvable, vous pouvez aussi avoir droit à l’allocation de soutien familial. Toutefois, la CAF ou la MSA va vérifier « la situation de l’autre parent », comme le dit le site service-public.fr. Selon les résultats de cette vérification, on vous demandera ou non de faire une démarche judiciaire pour réclamer une pension alimentaire.
3. Vous n’avez pas de pension alimentaire fixée
Quand votre enfant ne reçoit aucune pension alimentaire, vous pouvez toucher l’allocation de soutien familial pendant quatre mois. Après, vous devrez aller voir le juge aux affaires familiales du tribunal judiciaire de votre lieu de résidence pour demander une pension alimentaire.
Si la pension alimentaire est insuffisante
Vous recevez une pension alimentaire pour votre enfant, mais elle ne suffit pas à couvrir les besoins de celui-ci ? Pas de panique, l’État vous aide avec l’allocation de soutien familial différentielle. C’est quoi ? C’est une aide qui vient compléter votre pension alimentaire si elle est inférieure à 187,24 euros par mois.
Toutefois, attention, il y a quelques conditions : si la différence entre votre pension et ce montant est inférieure à 15 euros, vous n’y avez pas droit. Et puis, cette aide ne se verse pas tous les mois, mais tous les trois mois, en une seule fois.
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Est-ce que l’allocation de soutien familial vous intéresse ? Ne perdez pas de temps alors. Allez sur le site de la CAF et remplissez le formulaire de demande. N’oubliez pas de joindre les pièces justificatives demandées dans le formulaire, selon votre situation.
Les personnes qui recueillent un enfant orphelin peuvent aussi prétendre à cette aide s’ils remplissent les conditions.