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Pour celles et ceux qui aiment se détendre chaque semaine, devant Vivement dimanche, les derniers moins n’ont pas dû être faciles. En effet, depuis mars dernier, Michel Drucker avait mis de côté la présentation de l’émission. En cause ? D’importants problèmes de santé. En 2020, l’animateur avait déjà passé sur le billard, pour soigner son cœur. Depuis, il devait faire régulièrement des tests et des examens. Or, au printemps 2023, les médecins ont repéré une autre anomalie cardiaque. Ils ont donc rapidement opéré le présentateur. Très affaibli, ce dernier a mis 5 mois pour retrouver la forme et reprendre sa place sur France 3. Mais en réalité, les spécialistes qui le suivent n’ont pas toujours joué la transparence avec lui…
Michel Drucker : le miraculé, de retour dans Vivement Dimanche !
Durant sa longue absence, le public avait dû se contenter de quelques rediffusions. Aussi, de nombreux téléspectateurs attendaient de revoir l’animateur avec impatience. Il faut dire que Michel Drucker, qui fêtera ses 81 ans le 12 septembre prochain, reste une figure incontournable du PAF. Entré à l’ORTF en 1964, il a su gravir les échelons, d’abord comme commentateur sportif. Puis en prenant les commandes de ses propres émissions. Acharné au travail, et d’un naturel affable, il n’a eu aucun mal à côtoyer les plus grandes stars à travers les époques.
Pourtant, celle légende de l’audiovisuel français, a bien failli passer de vie à trépas. Interrogé par Yves Calvi sur RTL, Michel Drucker estime qu’il a frôlé la mort. En revanche, cette expérience éprouvante n’entache sa joie de vivre, et son état d’esprit léger.
« Je fais de plus en plus dans l’humour. J’ai choisi d’en rire. »
En effet, après une si lourde opération, il se sent plutôt chanceux. Sans l’aide la médecine, la maladie l’aurait déjà emporté. Dans ce contexte, l’animateur savoure désormais chaque instant de son existence.
« Chaque jour est un bonus, je ne suis pas passé loin de la catastrophe parce que ce qu’il m’est arrivé est quand même rare. Il y aura un avant et un après, bien évidemment. Quand on traverse une épreuve pareille, deux opérations à moins de trois ans d’intervalle, c’est quand même rare. »
De lourdes séquelles menaçaient Michel Drucker
Quand un patient subi une opération, le risque zéro n’existe pas. Généralement, les spécialistes parviennent à estimer les chances de survie d’un malade, avant de pratiquer l’intervention. Mais ils peuvent aussi en anticiper les conséquences négatives. Toutefois, l’équipe médicale a préféré ménager le moral de Michel Drucker, en évitant de mentionner tous les détails.
« Les médecins ne m’ont pas tout à fait dit la vérité. »
Rappelons qu’avant de subir cette intervention, le pronostic vital du présentateur était engagé. Aussi, il devait absolument passer sur le billard pour que sa santé s’améliore.
« Quand ils m’ont dit que statistiquement j’avais 20-25% de chance d’y passer et que j’aurais peut-être des séquelles neurologiques, heureusement qu’ils ne me l’ont pas dit avant ! »
En effet, chacun sait que Michel Drucker, après 59 ans de carrière, reste passionné par son métier. Or, en tant que présentateur, il a besoin de toutes ses facultés pour discuter avec ses invités, préparer les numéros de Vivement Dimanche, mais aussi s’exprimer de façon fluide.
« Mon angoisse, moi qui suis un homme de télé et de mémoire, j’avais peur d’avoir un déficit sur le plan neurologique et intellectuel, de ne pas retrouver ma vivacité. »
Pour rappel, contrairement à d’autres animateurs, il se passe de certains gadgets lorsqu’il travaille sur son plateau de télévision.
« Je suis de l’ancienne époque. Je ne sais me servir ni d’un prompteur ni d’une oreillette donc la mémoire est essentielle pour moi, comme tous les anciens reporter sportif d’ailleurs. »
Cela dit, les fans de Michel Drucker peuvent se rassurer. Ce dernier a repris son poste ce dimanche 27 août. Il semblait d’ailleurs très à l’aise. Ravi, il a pris le temps de remercier le public, ses amis, ainsi que France Télévisions. Et pour cause : au cours de convalescence, il craignait de ne pas pouvoir reprendre le cours de sa carrière. D’un autre côté, il ne pouvait pas se permettre de montrer le moindre signe de faiblesse.
« J’avais peur surtout de revenir diminué. Je me disais : ‘je ne peux pas revenir à la télévision chancelant et au ralenti’. »