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Une nouvelle escroquerie appelée « arnaque au faux tueur à gages » se répand sur Internet. Pour éviter que les internautes ne tombent dans le piège, Cybermalveillance a expliqué le déroulement de la supercherie. Découvrez tous les détails.
Le déroulement de l’arnaque
Un arnaqueur qui se fait appeler « Death Angel » ou « Ange de la mort » menace des milliers d’inconnus sur le Web. Il prend contact avec ses victimes en leur envoyant un mail. Puis, les intimide pour leur soutirer de l’argent. Prétendant avoir été engagé pour assassiner, il se montre agressif dès les premières lignes de son message.
« Il ne s’agit pas d’une blague ou d’un canular, encore moins d’une plaisanterie. Je suis connu sous le nom de Death Angel et j’effectue toutes sortes de services liés au crime organisé », prévient-il.
Ici, l’arnaqueur reprend la fameuse technique de phishing. Celle-ci consiste à envoyer un SMS ou mail à une cible dans le but de lui soutirer de l’argent. L’arnaqueur dit avoir reçu l’ordre de tuer contre de l’argent.
Il affirme alors que le seul moyen pour qu’il annule son contrat, est de lui verser une plus grosse somme. Dans son message, l’ange de la mort prétend également connaître des informations précises sur les habitudes de sa cible. Ceci dans le but de lui faire perdre ses moyens.
« Si je ne reçois pas d’argent de votre part, j’accomplirais ma mission sans faille », menace-t-il.
À la toute fin de son message, l’auteur de l’arnaque donne 48 heures à sa victime pour procéder à un versement. En outre, il affirme qu’il est inutile de mêler les forces de l’ordre à l’affaire, car les agents ne sauraient pas quoi faire pour régler le problème d’arnaque.
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Quels sont les réflexes à avoir ?
Si recevoir ce type de message peut faire paniquer, le site gouvernemental Cybermalveillance invite à rester serein. Dans le cas où l’ange de la mort vous enverrait un mail, il faudra garder votre calme, car plus vous serez nerveux, et plus vous aurez de chance de tomber dans son arnaque.
Par ailleurs, le site gouvernemental invite à ne pas répondre au mail. En effet, si les menaces proférées par l’arnaqueur ont l’air bien réelles, engager la discussion ne va servir à rien.
« Il ne faut jamais répondre à ce type de message, au risque de montrer aux cybercriminels que vous y portez de l’intérêt », informe Cybermalveillance.
L’échéance de 48 heures ne servirait qu’à mettre la pression. Selon le site gouvernemental :
« Aucune mise à exécution des menaces proférées n’a été démontrée jusqu’alors. »
Ainsi, si vous recevez le mail, vous n’avez qu’à effectuer un signalement auprès de sites comme Signal Spam ou Pharos. Ils étudieront votre cas, et vous guideront sur les démarches à réaliser. Par contre, si vous avez déjà procédé au versement de la somme, pas de panique.
Il existe plusieurs solutions pour régler ce problème. Déjà, vous pouvez déposer une plainte à la brigade de gendarmerie ou au commissariat de police le plus proche. Ou bien, vous rendre auprès du procureur de la République du tribunal judiciaire dont vous dépendez.
Fournissez des preuves, et l’organisme se chargera de retrouver l’auteur de l’arnaque. Sinon, vous pouvez également vous faire accompagner gratuitement par « l’association France Victimes au 116 006 ». Opérationnel 7 jours sur 7, le service vous offrira le coup de pouce dont vous avez besoin pour retrouver votre dû suite à une arnaque.
Les arnaques par e-mails
L’arnaque par mail se répand de plus en plus sur la Toile. Utilisés par un grand nombre d’escrocs, les mails sont devenus les outils préférés des malfaiteurs. Notons que l’arnaque par mails peut prendre plusieurs formes.
Parmi les plus répandues figurent :
- Le phishing
- L’arnaque au vol de justificatifs d’identité
- La fraude électronique
- Les malwares
- Les attaques de la chaîne d’approvisionnement
Dans la plupart des cas, l’arnaque par mails a pour but de récolter des informations personnelles comme les codes bancaires, ou les mots de passe. Il s’agit d’une étape cruciale pour les arnaqueurs. En effet, le seul moyen pour eux d’arriver à leurs fins est de recevoir une réponse de la part de leur interlocuteur.