Panier inflation : face à la hausse des prix, un nouveau panier a été voté à l’assemblée

Récemment, l’Assemblée nationale a voté un Panier inflation pour les produits agricoles et alimentaires. Découvrez tous les détails.

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Malgré l’opposition du gouvernement, le jeudi 6 avril dernier, l’Assemblée nationale a mis en place un Panier inflation. Ses amendements prévoient de bloquer les prix d’au moins cinq fruits et légumes de saison. Nous vous en disons un peu plus à ce sujet dans cet article.

Mis en place d’un Panier inflation

Pour information, c’est le communiste Sébastien Jumel qui a fait voter un Panier inflation à l’Assemblée nationale, jeudi dernier. Son objectif est en effet de fixer les prix des produits alimentaires et agricoles inférieurs à

« l’inflation estimée ».

Pendant cette journée, les députées ont également soutenu une mesure du LFI d’Emmanuel Fernandes. Et ce, dans le but d’élargir un « bouclier qualité-prix » en vigueur dans les Outre-mer, à l’ensemble du territoire, pour les produits d’hygiène « indispensables », et alimentaires.

En général, ces amendements proposés à l’Assemblée nationale prévoient a minima de bloquer des prix d’au moins pour cinq fruits et légumes. Une proposition de loi que la plupart des députés n’ont cependant pas accepté.

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Des amendements qui n’ont pas fait l’unanimité

Il faut préciser que le sort des amendements proposés par le communiste, c’est-à-dire le Panier inflation, et la mesure du LFI, demeuraient incertains pendant le vote global de ce texte. D’ailleurs, ce fût aussi le cas, lors de la suite de la navette parlementaire.

À la fin de cette journée, 138 députés ont en effet repoussé l’ensemble d’une proposition de loi écologique concernant l’accès à l’alimentation, contre 121 députés. Et ce vote enterre mécaniquement ces amendements sur le blocage des prix des produits agricoles et alimentaires.

En tout cas, Jean-Christophe Combe, le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées de France, a essayé de s’opposer à cette proposition de loi.

Et pour cause, celui-ci a estimé que la baisse considérable des prix peut entraîner l’apparition de pénurie. D’après l’homme politique français, les producteurs peuvent en effet s’en détourner, lorsqu’ils jugent que les prix sont trop faibles.

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De leurs côtés, les députés macronistes ont également rappelé les engagements que les distributeurs ont eus avec le gouvernement. Il s’agit d’un trimestre anti-inflation autour d’une gamme de produits.

Prime alimentaire refusée

Il faut préciser que le Panier inflation n’était pas la seule loi écologiste discutée à l’Assemblée nationale. À part celle-ci, une proposition d’une prime alimentaire a également été évoquée, le jeudi 6 avril dernier.

Il s’agit d’une prime de 50 euros que les foyers les plus modestes devraient recevoir par mois de la part du gouvernement. Une aide alimentaire durable, que ce dernier avait en effet promis de faire.

Pour information, les députés avaient déjà commencé à détricoter cette loi écologiste il y a quelques années de cela. Cependant, au lieu de celle-ci, Jean-Christophe Combe a préféré faire voter pour un autre amendement gouvernemental, à l’Assemblée nationale de cette année 2023.

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Ce dernier décrit le programme Mieux manger pour tous de 60 millions d’euros. Un programme que l’exécutif a annoncé dès l’automne.

Notons que cette proposition de loi prévoit de donner 40 millions d’euros au niveau national. Ainsi, son objectif est de permettre aux associations qui distribuent des aliments d’avoir accès à des produits frais. Mais aussi de qualité.

Promesse des chèques alimentaires pour les panier inflation

En ce qui concerne ce projet de loi écologiste, le programme comprend 20 millions d’euros en soutien « d’initiatives locales ». Ainsi pour accéder à des denrées

« alimentaires produites localement, fournies par des circuits courts », des collectivités avaient prévu de lancer de possibles « chèques alimentaires ».

Le gouvernement avait notamment promis la mise en place de ces chèques ciblés, il y a trois ans, et plus précisément en 2020. Et c’est surtout le président de la République, Emmanuel Macron qui avait soutenu cette mesure que la Convention citoyenne pour le climat avait proposé.

Seulement voilà, le chef d’État ne l’a pas encore généralisée, jusqu’à présent.

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En parlant de cette proposition de loi, il faut rappeler que celle-ci n’avait pas fait l’unanimité à l’époque de son lancement, tout comme le Panier inflation. Même l’écologiste Francesca Pasquini s’y était opposée.

En fait, cette dernière a notamment dénoncé l’État. Et pour cause, d’après elle, il s’agit d’une « marque de mépris évidente » du gouvernement sur son texte.

Sources : 20minutes.fr

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