Trottinettes électriques : des règles plus strictes, ce qui change

Les trottinettes électriques véhiculent 2,7 millions de personnes en France. Le gouvernement a élaboré un plan national de régularisation.

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Les trottinettes électriques sont un excellent moyen de locomotion, pour éviter la marche à pied et les embouteillages, auxquelles des millions de Français adhérent. Cependant, leur utilisation est interdite dans certaines villes françaises. Néanmoins, le gouvernement souhaite réguler leur usage.

N’étant pas mentionnée dans les réglementations, son utilisation a longtemps mêlé des confusions, particulièrement sur la voie de circulation. De ce fait, le ministère chargé des Transports vient de mettre en place des mesures de régularisation des trottinettes électriques en libre-service.

Les utilisateurs sont ainsi prévenus des modifications sur le code de la route applicable aux trottinettes électriques.

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Les trottinettes électriques doivent avoir des clignotants ou des feux de stop

Comme expliqué par le ministère, la cause fréquente d’accidents de cyclistes est le manque de visibilité. Le malheur survient généralement :

« dans les situations où le signalement aux autres conducteurs est essentiel », a-t-il précisé.

Ce qui signifie en cas de changements de direction ou de freinage.

De ce fait, le gouvernement exige que les trottinettes électriques en libre-service soient dotées de clignotants ou de feux de stop.

Régularisation des trottinettes électriques en France
Une femme sur une trottinette électrique – Crédits photos : iStock

Les enfants de 12 ans ne peuvent plus utiliser les trottinettes en libre-service

L’État a également revu en hausse l’âge minimum d’utilisation de trottinettes électriques en libre-service. Si au début, les enfants de 12 ans avaient l’autorisation de les utiliser, ce ne sera plus le cas dorénavant. L’âge minimum d’utilisation est de 14 ans, sauf à Lyon où seuls les plus de 18 ans ont droit de circuler en trottinettes électriques dans la ville.

Le ministère a mis le véhicule en cohérence à la catégorie 2 qui représente les cyclomoteurs et les voitures sans permis.

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Attention aux infractions : gare aux amendes

De plus en plus d’infractions sont constatées auprès des engins de déplacement personnel motorisés. Les comportements dangereux sont surtout remarqués chez les utilisateurs de trottinettes électriques d’où la prise de décision du gouvernement.

Désormais, les trotteurs risquent une amende entre 35 et 1 500 euros :

  • 1 500 euros si le trotteur dépasse la vitesse maximale de 25 km/h.
  • 135 euros s’il débride la trottinette électrique.
  • 35 euros s’il ne porte pas de gilet et d’équipement rétro réfléchissant en soirée.
  • 35 euros s’il remorque, pousse ou trace une charge avec sa trottinette.

Selon le rappel du Service public, les EDPM ont l’obligation de circuler sur la piste cyclable, contrairement aux EDP non motorisés qui peuvent circuler sur les trottoirs.

Régularisation des trottinettes électriques en France
Une femme sur une trottinette électrique – Crédits photos : iStock

Usage de trottinettes électriques : le port de casque n’est toujours pas obligatoire

Le bilan de santé publique des trottinettes électriques s’avère négatif. Premièrement, le fait qu’il n’incite pas l’utilisation des muscles, cela représente des risques pour la santé des trotteurs. Deuxièmement, il y a l’accidentologie du moyen de transport, dont l’Académie de médecine a sorti un rapport alarmant.

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Selon leur rapport, la majorité des accidents de trottinettes n’inclut pas de collision entre les usagers. En revanche, l’académie a mentionné la chute, la perte de maîtrise en cas d’excès de vitesse, l’inattention, la conduite à une main ou avec usage d’un téléphone portable. Souvent, les trotteurs se retrouve projetés avant de se heurter au sol.

Dans ce cas, l’usage de casque s’avère nécessaire, bien qu’il soit jugé peu utile dans certaines situations. Dans les courses de trottinettes, les trotteurs utilisent généralement un casque intégral. Actuellement, l’obligation d’usage du casque n’est pas encore réglée par le gouvernement.

Création de l’Observatoire national de la micro-mobilité en France

Afin de sensibiliser et d’évaluer l’utilisation des trottinettes, la création d’un Observatoire national de la micro-mobilité est en cours. Il permettra de générer plus de données sur l’accidentologie et l’impact environnemental des trottinettes électriques en France.

Le but de cette création est également d’informer les décisions de politique publique en matière de mobilité via un cadre de référence homogène.

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Selon le rapport de Clubic, la Délégation à la sécurité routière va lancer des campagnes de sensibilisation, de communication et de formation. Ils viseront notamment le jeune public, dont le taux d’accidents atteint un niveau majoritairement élevé.

Dans le but d’assurer la sécurité des usagers, de leurs côtés, les opérateurs de trottinettes électriques en libre-service signeront une charte d’engagement.

Comme rapporté dans Linfo.re, la charte sollicite une identification unique des trottinettes, une sanction financière ou exclusion à l’utilisateur en cas de stationnement gênant. Elle incite également les opérateurs à proposer un service éco-responsable.

Sources : clubic.com

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