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Nous allons vous énumérer les 9 départements où le prix du carburant a explosé depuis la fin de la remise de 10 centimes. Dans ces départements, les stations-service affichent des montants assez importants.
Des mesures en faveur du pouvoir d’achat
Le prix du carburant n’a cessé d’augmenter depuis près d’un an. Si parfois, de légères baisses sont enregistrées, cela ne dure jamais vraiment longtemps. Pour permettre aux automobilistes de suivre la cadence, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures.
L’une d’elles est la remise de 30 centimes par litre à la pompe. Cette remise de 30 centimes aurait dû disparaître il y a plusieurs mois. Mais comme l’inflation s’est renforcée, l’État a choisi de la prolonger jusqu’à novembre dernier.
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Après le prolongement, la remise a ensuite diminué. Au lieu de 30 centimes, les conducteurs n’ont plus eu droit qu’à 10. Puis, elle a finalement pris fin le 1ᵉʳ janvier 2023. Remplacée par une indemnité de carburant, la ristourne a permis aux conducteurs d’acheter l’essence moins chère pendant près de 6 mois.
Depuis la disparition de la remise carburant, les automobilistes ont vu le prix du carburant grimper en flèche. Dans ces départements surtout, l’essence et le gasoil sont devenus bien plus chers :
- La Corse
- L’Essonne
- Le Val-d’Oise
- Les Yvelines
- Les Hauts-de-Seine
- Paris
- Seine-Saint-Denis
- La Haute-Marne
- Le Val-de-Marne
Une hausse du prix du carburant
Le prix du carburant a enregistré une forte augmentation depuis le 1ᵉʳ janvier 2023. D’après les chiffres publiés par le ministère de la Transition énergétique, voici où en était la situation le lundi 9 janvier.
Le prix moyen du gazole s’est vendu à 1,8994 euro le litre, soit 13,29 centimes plus chers que la semaine précédente. De même, le sans-plomb 95-E10 a également vu son prix augmenter. Affiché à 1,8346 euro le litre, il a enregistré une hausse de 19,23 centimes.
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Le sans-plomb 95 non plus n’a pas échappé à la hausse. Vendu à 1,8516 euro le litre, il a augmenté de 17,28 centimes par rapport à la semaine passée. Une question se pose alors : le prix du carburant va-t-il continuer d’augmenter ?
Si l’on en croit les propos de Michel-Edouard Leclerc, oui. D’après lui, une hausse qui durera plusieurs mois est à prévoir.
« Il s’est passé quelque chose depuis trois mois : chez tous les importateurs de carburants et quels que soient les carburants, nous avons obligation aujourd’hui de nous approvisionner hors carburant russe, hors gasoil russe », a expliqué le président du comité stratégique des centres E. Leclerc dimanche 8 janvier.
Selon Michel-Edouard Leclerc, le pays est dans une période où il est en train de « ressourcer » ses sources d’approvisionnement. C’est pourquoi il estime « plus onéreux d’aller acheter ailleurs » pour le moment.
En outre, Michel-Edouard Leclerc prévoit également une inflation plus forte pour les mois à venir. D’après ses prévisions, les prix des produits vont augmenter à compter du mois de mars.
Un mois de mars compliqué ?
Pour maintenir le pouvoir d’achat des consommateurs, le gouvernement a procédé à la création de plusieurs prestations sociales. On peut citer à titre d’exemple, le bouclier tarifaire, la remise carburant, les primes, ou encore les aides sociales.
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Si ces aides ont pu soutenir les foyers les plus modestes, elles ne sont malheureusement pas la solution à la crise. Vu qu’elles sont éphémères, elles ne pourront pas, sur le long terme, atténuer les effets de l’inflation. Surtout que dans quelques mois, celle-ci pourrait se renforcer.
D’après Olivier Dauvers, l’inflation risque en effet de se renforcer à partir du mois de mars. Que ce soit en France ou dans les autres pays européens, les prix vont augmenter, et il faudra s’y préparer.
Michel Edouard Leclerc redoutait ce scénario depuis bien longtemps déjà. En novembre dernier, il avait fait part de ses tracas lors d’une interview accordée à BFMTV.
« L’inflation n’est pas que passagère (…) Mes collaborateurs me rapportent qu’il n’y a aucune demande de hausse inférieure à deux chiffres (…) On va vers un tsunami d’inflation », a-t-il expliqué.
Si l’augmentation a bien lieu, les conséquences pourraient être désastreuses pour les consommateurs. Le fait est que les industriels ont demandé une hausse d’au moins 10 %. Reste à voir comment les choses vont évoluer.