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D’après l’INSERM, 5 de la population souffraient du diabète en 2016 en France. Désormais, on estime que 4 millions de Français ont cette maladie. Parmi tous ces patients, 90 % présentent un diabète de type 2. Cette pathologie se caractérise par des cellules moins sensibles à l’insuline. Ce qui signifie que le pancréas doit en produire en permanence. Or cela peut épuiser l’organe. Pour vivre avec un diabète, il faut donc adopter une alimentation adaptée. Et ainsi, fortement limiter ses apports en sucres. La consigne peut sembler très simple, mais en réalité, le sucre se cache partout. Pour vous y aider à éviter certaines erreurs, la rédaction d’Il était un pub vous indique les aliments à bannir en cas de diabète.
Diabète : bannir les bonbons et sodas ?
Ces produits ne doivent pas faire parti de votre régime si vous souffrez de diabète. Cela tient de l’évidence, mais dans certaines circonstances, y résister reste difficile. Pourtant, de nos jours, il existe de nombreuses alternatives saines aux aliments et boissons sucrés.
Occasionnellement, une personne présentant un diabète de type 2 peut s’accorder un peu de soda. À condition de choisir une version sans sucre. De plus, l’alcool ne fait partie des interdits. Il suffit de le choisir avec le moins de sucre possible. Pour ce faire, préférez les vins secs aux cocktails.
Enfin, concernant les friandises, plusieurs marques proposent désormais des bonbons sans glucose ni saccharose. Même s’il ne faut pas en abuser non plus, ils peuvent constituer un petit plaisir sans conséquence pour les grandes occasions.
D’après le site Dinnosanté, bannir totalement les sucreries pourraient avoir un effet néfaste sur les personnes atteintes de diabète. Et particulièrement pour les plus jeunes, ayant du mal à se contrôler.
« Pour les petits comme les grands, il est important de retenir que le diabète ne doit pas être un obstacle à la consommation de bonbons. Il convient simplement de prendre certaines précautions, notamment en adaptant le traitement existant et en veillant à ce que la consommation reste occasionnelle. »
Attention aux Fruits !
Quoi de plus tentant qu’un bon fruit ? Après tout, ils permettent de faire le plein de vitamines tout en se faisant plaisir. Néanmoins, lorsqu’on souffre de diabète, il ne faut pas en abuser non plus. Car certains fruits comme le litchi, la mangue ou la banane contiennent trop de sucre.
Certes, il s’agit d’un aliment tout ce qu’il y a de plus naturel. Mais il convient tout de même de rester prudent. Pour intégrer des fruits dans votre régime, préférez donc ceux qui demeurent assez pauvres en sucre. Parmi, on peut citer les citrons, les pamplemousses, ou encore les pommes et les poires. Les agrumes, en règle générale, constituent une très bonne alternative face à des aliments trop sucrés. Ainsi, vous pouvez aussi tester les agrumes à diluer, si vous voulez une boisson qui change de l’eau.
Diabète : gare aux plats cuisinés
Deux médecins spécialisés en nutrition ont tiré la sonnette d’alarme concernant les plats préparés que l’on trouve en supermarché. Bien pratiques à réchauffer, ces repas ont une composition plutôt nocive pour la santé. En cause ? Trop de sel, trop de graisses, mais aussi… trop de sucre ! Un piège à éviter si vous avez un diabète.
Le médecin nutritionniste Arnaud Cocaul a fait un constat sans appel.
« L’industrie agro-alimentaire utilise largement le sirop de glucose dans l’alimentation. Et en particulier dans les plats préparés et la charcuterie, ce qui permet de rendre plus suave et d’uniformiser le goût, ce qui rassure le consommateur. La France utilise largement ce sirop. »
Son confrère Patrick Tounian, pédiatre, s’inquiète également pour l’alimentation des plus jeunes. Qu’ils souffrent du diabète ou non d’ailleurs.
« L’excès de sucre, comme tous les excès d’ailleurs, déséquilibre l’alimentation et provoque des carences. Si on exagère le trait en imaginant une personne qui ne mange que du sucre, elle ne va plus avoir faim pour les graisses ou d’autres apports (fer, calcium, acide gras essentiel…). Le risque, c’est donc d’avoir des carences nutritionnelles, la régulation de l’appétit fait que lorsqu’on consomme en excès un produit, on compense en mangeant moins d’autres produits. »
Attention au pain blanc !
Croustillante à l’intérieur, pleine d’une belle mie blanche à l’intérieur… En France, la baguette se consomme comme un produit culte. Malgré son goût plutôt salé, elle renferme pourtant beaucoup de sucre. Tout comme le pain de mie et e manière générale le pain blanc. Pour autant, les personnes atteintes de diabète ont aussi le droit de se faire plaisir chez le boulanger.
En effet, il existe d’autres alternatives ! Vous pouvez ainsi opter pour du pain de seigle. Il contient un acide aminé qui stimule la sécrétion rapide d’insuline. Il peut donc aider à augmenter la tolérance au glucose chez les personnes atteintes de diabète de type 2.
Le pain fait à base d’épeautre, lui, a aussi la réputation d’avoir des effets anti-diabétiques, en raison de son indice glycémique très bas. Il permet également d’augmenter la sécrétion de mélatonine, qui aide à trouver le sommeil.
Diabète : choisir les bons snacks et féculents
Pour un en cas, méfiez-vous tout de même des fruits secs et oléagineux. En effet, ils aident à réguler le cholestérol. Mais ils restent pourtant riches en sucres. Préférez un fruit peu sucré (orange, clémentine…) accompagné de fromage blanc.
Pour composer vos repas, éviter à tout prix les céréales ayant un fort indice glycémique. Mais là encore, si vous souffrez de diabète, il existe de nombreuses alternatives au blé. Dans ce cas, tournez-vous vers le riz, le quinoa ou même des légumineuses comme les lentilles. Vous pourrez aussi composer des repas équilibrés avec de la patate douce, du maïs, de l’igname ou encore des haricots.
Pour les desserts, les laitages peu sucrés peuvent aussi représenter le bon choix. Dans tous les cas, qu’importe le diabète dont vous souffrez, gardez un œil sur votre glycémie. Le docteur Sandrine Nail-Billaud conseille d’adopter un suivi régulier et sérieux.
« En plus des rendez-vous et examens médicaux, le suivi de taux de sucre dans le sang doit être effectué sous forme d’autocontrôle glycémique, par le diabétique lui-même. La fréquence et l’heure des autocontrôles seront déterminées conjointement avec le médecin diabétologue. »