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La cybersécurité reste un thème très important dans une société ou la cybercriminalité ne fait que de croitre et se perfectionner. Alors, récemment, une conférence de presse à ce sujet a pu se tenir. Durant cette dernière, un chercheur en sécurité de Kaspersky a pu donner ses prédictions par ce qui risque de marquer l’année 2023 sur ce sujet. On vous explique tout ici.
Des attaques dites destructrices
Si en ce moment, les Français doivent faire bien attention à la cybersécurité, de façon à en faire usage au mieux possible à cause des arnaques, cela va plus loin. De bien trop nombreux cas ont déjà reporté les conséquences parfois terrible qu’une attaque cybercriminelle peut avoir sur un pays. Ainsi, le chercheur Iva Kwiatwoski déclare
“On peut s’attendre à voir en 2023 des attaques de gravité sans précédent, plus spécifiquement des attaques perturbatrices et destructrices”.
Cela se doit donc aux quelques tensions qui peuvent apparaitre dans le monde, surtout entre le côté Est et Ouest du monde. Ainsi, ce dernier laisse supposer que de nombreux piratages, voir même sabotage pourraient prendre place. Avec dans le viseur des institutions publiques.
“Depuis la destruction du gazoduc Nord Stream, nous savons qu’il existe quelque par des capacités à détruire ce genre d’équipements sous-marins”.
La cybersécurité des mails
Le chercheur ajoute également un point. Les systèmes présentant déjà des failles en termes de cybersécurité restent à bien surveiller. Il pointe ainsi du doigt les services de messagerie. C’est-à-dire, Microsoft Exchange et Zimbra.
“Ces suites logicielles ont la difficile mission de devoir protéger des données confidentielles – tous les mails d’une organisation – tout en exposant une énorme surface d’attaque sur Internet ”.
Et cela aboutie alors à d’importants vols de donnés.
Une épidémie d’ordinateur
Cette théorie que de nombreux chercheurs ont dû évoquer à la vue des statistiques reste terrible. En effet, tous les chercheurs espèrent que cela ne viendra pas. Mais, dans le thème de la cybersécurité, ils doivent l’aborder. Cette idée d’un ver destructeur d’ordinateur. Cela signifie en réalité des
“vulnérabilités les plus dangereuses au monde, celles qui permettent d’accéder à un ordinateur à distance sans condition préalable, et qui en plus ont la particularité de pouvoir être automatisées”.
D’ailleurs, en 2017, un gros scandale sur cette façon de défier la cybersécurité avait eu lieu. Un logiciel capable de recopier les données d’un ordinateur. Le groupe Renault en a même été victime. Et le chercheur tient à préciser que le contexte mondial actuel augmente
“les risques d’un événement de guerre informationnelle. Des attaquants étatiques peuvent pirater les outils de l’autre camp, puis les divulguer sur Internet pour lui causer du tort, permettre aux défenseurs de les détecter, et accuser enfin leur adversaire d’avoir manipulé ces vulnérabilités de manière irresponsable”.
La cybersécurité des données à rude épreuve
Dans le monde du cyber, la cybersécurité reste la plus importante. Car, contrairement au monde réel où l’on peut voler des objets, sur le net, on peut voler des données. Et ces données, ces codes peuvent mener à des conséquences dramatiques. Mais, si pour le moment, de nombreux Français en font les frais en voyant leurs comptes de banque vidés. Cela pourrait être bien pire. Si les pays ou États entre eux y avaient recours. Et les chercheurs craignent justement que des difficultés de communication entre pays entrainent cela.
“(…) Il est extrêmement probable que des opérations de piratage aient lieu non pas à des fins d’espionnage, mais plutôt pour disséminer de l’information”.
Malware, drone, les ennemis de la cybersécurité
Les logiciels malveillant prennent de plus en plus place sur le net. Et malgré la cybersécurité en place, certains se font très discret. Il y avait déjà eu un scandale sur de nombreux logiciels malveillant installés et distribués. Alors, le chercheur souligne
“Ça, c’est ce qu’ils étaient capables de faire à l’époque, il y a dix ans, et on pense que ça fait assez longtemps pour que tous les attaquants sophistiqués aient pu reproduire la même chose”.
Il ajoute aussi
“Je pense vraiment que nous allons trouver davantage de malwares non plus distribués de manière classique (phishing, pièces jointes vérolées, etc.) mais comme cela, sans aucune interaction de l’utilisateur. C’est l’un des vecteurs les plus puissants que l’on peut imaginer”.
Et si le progrès a du bon, il peut aussi être utilisé à mauvais escient. Et cela reste le cas des drones. Le chercheur explique en effet que
“Il est facile d’équiper ces drones de points d’accès Wi-Fi malveillants. De les équiper de clés USB pour les lâcher dans des enceintes sécurisées, de les faire survoler une zone avec un petit IMSI catcher”.
Vigilance sera donc le mot clé des années à venir en termes de cybersécurité.